Synopsis
Emoi nocturne à la caserne: toutes les nuits, les jeunes bidasses creusent un tunnel. Direction: le pensionnat de jeunes filles d'en face. Il faut dire que le capitaine Jolly n'est pas un exemple pour ses recrues, lui qui, en cachette, se rend tous les soirs auprès de la directrice du pensionnat. Une bien curieuse caserne, où tout se passe comme en famille, du lever des couleurs matinal où le drapeau se coince aux soûleries des officiers postés en voyeurs à leur fenêtre, jumelles à la main dès que tombe le soir. Un bien curieux pensionnat aussi, où l'on découvre que les filles, elles aussi, creusent un tunnel. Jeunes gens et jeunes filles, s'étant échangé, par courrier, leurs photos, chacun rêve à sa chacune, et vice-versa. L'ingénu Patrick rêve à Poupette, la petite grosse. Poupette rêve à Patrick. Miracle: c'est eux qui font la jonction des deux tronçons; merveilleux coup de foudre, dans la cohue des embrassades. En route alors pour l'opération P.V.P.P. - Pas Vu Pas Pris - dans une ronde gaiement délurée. Surprises par l'arrivée du gardien qui vient cuver son vin à la cave, les pensionnaires se cachent dans les sacs d'ordure. Pour être sûr d'avoir ça de moins à faire le lendemain matin, le gardien en sort un, celui où se trouve Marlène qui, du coup, se voit contrainte de chercher un toit pour la nuit. Elle le trouve dans la chambre de l'adjudant, après avoir causé plus d'un ennui au sergent Michaud. Patrick, lui, qui a passé la nuit au pensionnat dans les bras de Poupette, se réveille trop tard: il doit revêtir un uniforme de collégienne pour éviter la directrice, et se rend ainsi au lever des couleurs. Le capitaine ne peut rien dire, car il ne va pas tarder à être surpris par les bidasses avec sa secrète égérie. Au fond, ce tunnel arrange tout le monde!
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma