Synopsis
Branle-bas de combat dans l'étrange abbaye de Philadelphie : la mère-abbesse, Hildegarde, passe de vie à trépas sans signer la déclaration officielle qui ferait de Sour Alexandra son héritière spirituelle. Donc, avec ses complices Soeur Mildred et Soeur Walburga, Soeur Alexandra entame une active campagne, aidée de temps à autre par Soeur Gertrude, qui parcourt le monde à bord de son hélicoptère pacificateur. Des élections doivent avoir lieu trois semaines après le décès de Soeur Hildegarde et voici - qui l'eût cru - que Soeur Alexandra se trouve une rivale ; l'accorte Soeur Félicité, qui prône l'amour libre et n'hésite pas à mettre en pratique ses théories avec le beau jésuite Thomas. Toutes les menées révolutionnaires de Soeur Félicité sont connues de Soeur Alexandra grace à un système perfectionné de micros et de caméras dissimulés dans tout le couvent, le tout enregistré sur bande. Afin de perdre sa rivale, Soeur Alexandra fait dérober par deux faux cambrioleurs les lettres d'amour de Soeur Félicité. Surpris, les deux loustics, qui ont été amenés à voler un dé à coudre, sont reconnus comme des frères Jésuites de la congrégation voisine. La police entame une enquête et un mini-scandale éclate alors, que Soeur Félicité gonfle à plaisir. D'autant qu'à la suite de l'élection de Soeur Alexandra au poste de mère-abbesse, elle n'a plus qu'à quitter la congrégation au plus vite. Le « Washington Post » s'en mêle. Puis la télé. Puis le Vatican. Soeur Félicité dénonce les manoeuvres audiovisuelles de Soeur Alexandra. Afin de dégager sa responsabilité, celle-ci fait retomber toute la responsabilité de l'affaire sur Soeur Winnifred, légèrement demeurée, qui sert de bouc émissaire. Soeur Alexandra trafique les bandes qu'elle a enregistrées. Elle ne se doute pas que toutes les machinations ourdies avec les Soeurs Mildred et Walburga ont été elles aussi épiées. Vaincue, Soeur Alexandra quitte l'Amérique.
© Les fiches du cinéma 2003