Synopsis
Avant de se jeter dans le vide, l'homme l'avait regardé et avait répondu à la question : « Pourquoi avez-vous tiré sur la foule ? » par une réponse qui n'en était pas une : « Dieu me l'a ordonné. » Et cette déclaration sybilline, Peter Nicholas se met à l'entendre partout tandis qu'une série de meurtres inexplicables secoue la ville. « Dieu me l'a ordonné, Dieu me l'a ordonné. » Et cette phrase trouble profondément Peter Nicholas, parce qu'il est chrétien d'abord et parce qu'il sent une partie de sa vie échapper à la « normalité » (il ne connaît pas ses parents, il hésite à divorcer de Martha pour épouser Casey.). En dépit de l'opposition de ses supérieurs, il convainc un journaliste de rendre publique la possibilité d'une responsabilité divine dans cette suite d'attentats. Parallèlement, il poursuit un jeune homme blond et diaphane dont différents témoins ont signalé la présence près des « meurtres télécommandés » : un certain Bernard Jennings. Peu à peu, il se persuade que des années auparavant, deux vierges, engrossées par un esprit, ont mis au monde deux fils. L'un serait Bernard Jennings. Quant à l'autre. l'autre (et une conversation avec Elisabeth Mullin, l'héroïne de ce fait divers que personne n'a voulu croire, le confirme), ce ne peut être que lui-même ! Avec un petit malfrat qui a profité de la psychose créée par la phrase « Dieu me l'a ordonné » pour régler ses propres affaires, Peter Nicholas vérifie l'étendue de son immense pouvoir : oui, il est capable de dominer l'esprit de l'homme, jusqu'au meurtre. Lors d'une entrevue, son « demi-frère », Bernard, lui propose de donner naissance à une race de dieux. Peter le tue. Et comme, plus tard, on l'accuse du meurtre d'un innocent jeune homme sans défense, il ne peut repondre à ses juges que par cette phrase sybilline : « Dieu me l'a ordonné ».
© Les fiches du cinéma 2003