Jacques et Novembre (1984) François Bouvier, Jean Beaudry

Jacques et Novembre

Pays de productionCanada
Sortie en France02 avril 1986
Durée72 mn
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Générique technique

RéalisateurJean Beaudry
RéalisateurFrançois Bouvier
ScénaristeJean Beaudry
ScénaristeFrançois Bouvier
Collaborateur scénaristiqueClaude Laroche
Collaborateur scénaristiqueMarcel Simard
Société de production Les Productions du Lundi Matin
ProducteurFrançois Bouvier
ProducteurMarcel Simard
Distributeur d'origine K-Films (Paris)
Directeur de la photographieSerge Giguère
Directeur de la photographieClaude de Maisonneuve
Ingénieur du sonChristine Lemoine
Ingénieur du sonMarcel Fraser
Ingénieur du sonDominique Chartrand
Ingénieur du sonMichel Charron
Ingénieur du sonAndré Dussault
Ingénieur du sonGilbert Lachapelle
Ingénieur du sonDiane Carrière
Compositeur de la musique originaleMichel Rivard
MonteurJean Beaudry

générique artistique

Jean Beaudry(Jacques)
Carole Fréchette(Pierrette)
Marie Cantin(Monique)
Pierre Rousseau(Denis)
Reine France(Rita)
Jean Mathieu(Hervé)

Bibliographie

Synopsis

Jacques a 30 ans. Son anniversaire, on le fête dans sa chambre d'hôpital: il sait, comme ses parents et ses amis, qu'il est condamné. Avec son ami Denis, il va filmer son dernier mois de novembre. Seul, il peut actionner son équipement vidéo, tandis que Denis, grâce à sa caméra 16 mm, fixe en couleurs ce que ne peut montrer Jacques. Lentement, par petites touches, d'abandon du projet en sa reprise, de dispute en réconciliation, le journal-testament s'élabore. Ramené chez lui en ambulance, Jacques entreprend son propre bilan. Qu'a-t-il fait, éprouvé et réalisé? Qui étaient-ils, lui et ceux qu'il aimait? Monique, actuellement enceinte de Jacques, essaie avec lui de voir plus clair dans leur histoire d'amour. Pour financer la fin du film, il vend ses objets personnels, son superbe vélo, ses raquettes de tennis et de neige, ses patins à glace, et ses photos... Il était en effet sportif, et adorait les longues randonnées dans la nature canadienne. C'est ainsi que lorsqu'il a appris qu'il avait cette maladie, il a cru à une conspiration. Il est parti et il a marché cinq semaines. Une grande photo le représente debout, en bonne santé, dans une forêt, à côté de sa tente. A son retour chez lui, il l'a ornée d'un graffiti: "Comme un arbre dans la ville...". Il continue à arroser ses nombreuses plantes vertes, en leur parlant, et en les appelant du prénom qu'il a donné à chacune. Comme le dit l'une des lectures que lui font ses amies, "en fait, la mort ne lui importait guère, mais plutôt la vie". Il va (enfin!) pouvoir parler avec son père. Une dernière fête avec ses amis où il est amaigri, le visage amenuisé, chantant avec eux, en marquant la mesure "Tout le monde est malheureux, tout le temps...". Monique accouche. Il continue à enregistrer, en indiquant ce qui doit être gardé dans le film. Resteront aussi sa photo et ses plantes.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma
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Tournage

Lieux de tournage

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