Synopsis
L'attaque d'un fourgon transportant de l'or sur les routes désertes de Corse est menée à bien par Toussaint et ses hommes ; mais au moment d'embarquer le magot, la bande rivale de Marcel survient et s'empare des précieuses caisses. Toussaint survivra seul au massacre mais infirme, car on a dû lui couper les deux jambes. Cette affaire est contraire au code d'honneur en usage et le roi de la pègre insulaire s'érige en justicier : il condamne Marcel et ses complices à rembourser intégralement au caïd mutilé les milliards volés. Et tous les ans, fidèlement, bien qu'à contre coeur, tous ces messieurs viennent s'acquitter de leur dette dans la villa de l'Ile Rousse où vit Toussaint avec sa mère et sa nièce Pia, la fille de son frère tué à ses côtés. Mais Marcel, une année, n'est pas au rendez-vous : il est mort, de sa belle mort, et c'est son neveu Antoine qui apporte les fonds, déclarant d'ailleurs qu'il considère maintenant la dette éteinte avec son oncle. Fureur de Toussaint et flottement dans les rangs des autres débiteurs qui sont un peu las de cette périodique et onéreuse visite. Deux d'entre eux tentent de se débarrasser de Toussaint, mais il échappe au guet-apens et les assaillants sont victimes de leur rébellion. Cependant, Pia s'est enfuie de chez Toussaint, menacée du couvent par son oncle qui a découvert qu'elle aimait Antoine ; et le jour de l'enterrement qu'elle suit aux côtés de celui-ci, Toussaint tente de la reprendre. Les mitraillettes crépitent sur l'ordre du caïd offensé mais Antoine est résolu, armé lui aussi, à défendre celle dont il veut faire sa femme. Sous l'oeil impassible de l'assistance, c'est un sévère règlement de comptes : les deux bandes sont anéanties, Toussaint expire et avec lui la vendetta. Antoine et Pia peuvent espérer vivre en paix leur amour.
© Les fiches du cinéma 2001