Un matin rouge (1981) Jean-Jacques Aublanc

Pays de productionFrance
Sortie en France23 juin 1982
Durée86 mn
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Générique technique

RéalisateurJean-Jacques Aublanc
Assistant réalisateurSonia Cauvin
Assistant réalisateurBernard Bourdeix
Assistant réalisateurMichel Abela
ScénaristeJean-Jacques Aublanc
DialoguisteJean-Jacques Aublanc
DialoguisteJean-Loup Eder
Société de production Antenne 2
Société de production ROC - Réalisations et Organisations Cinématographiques (Paris)
Société de production France Productions
Producteur déléguéJean-Jacques Aublanc
Producteur déléguéLouis Duchesne
Distributeur d'origine France Productions
Directeur de la photographieGerry Fisher
Ingénieur du sonJean-Yves Carrée
Ingénieur du sonJean-Marcel Milan
Compositeur de la musique originaleAngelo Branduardi
MonteurJacqueline Thiédot

générique artistique

Claude Rich(Léonard)
Michel Duchaussoy(Paul)
Jacques Fabbri(Robert)
Maurice Ronet(Henri)
Victor Garrivier(André)
Marie Trintignant(Marie)
François Chaumette(Vincent Sarrazac)
Pierre-Jean Chérer
Marie Dupin
Francesco Montana

Bibliographie

Synopsis

Ils avaient juré. Juré de venger leur instituteur et sa fille Annette, tués par les nazis, devant leurs yeux et en pleine cour de récréation. Depuis 1943, 38 ans ont passé. Seul Léonard est resté au village. Il en est même le maire. Pour ce week-end, il a invité tous ses copains d'antan: les cinq qui, avec lui, avaient juré. Jusqu'à ce que tous soient là, le motif de cette invitation reste mystérieux. Tout comme Léonard cache à ses amis l'existence de sa maîtresse qu'il répudie même subitement. N'a-t-elle pas 20 ans et lui 51! Les six amis sont enfin réunis. Léonard s'explique: il sait qui a dénoncé M. Fresse et Annette aux Allemands. Il s'agit de Vincent, dix-sept ans à l'époque. Notaire, Léonard a pu vérifier que son aisance vite atteinte ne peut s'expliquer que par l'énorme récompense offerte par les nazis. Les six tiendront-ils leur promesse et tueront-ils Vincent? Alors que tout le village célèbre sa fête par des danses et des musiques nocturnes, la salle-à-manger de Léonard est le théâtre où se joue le dilemme. Robert est bien placé pour juger: sa famille a été aussi assassinée par les nazis. Et pourtant, il veut oublier. Il quitte même ses amis mais revient peu après : il faut tenir parole, comme le préconise Léonard qui a déjà sorti les fusils de chasse. Ou comme Jean. D'un autre point de vue, Henri, Paul et, André qui est plus indécis : Vincent était jeune; l'époque était troublée; la légalité, c'était Vichy; et puis maintenant, "on a nos gosses, si on tue Vincent, on ira en prison". Le ton monte. Paul accuse Léonard d'avoir été amoureux d'Annette, ce qui explique son désir de vengeance. Opposition complète. Au petit matin, Vincent est appelé. Il n'a pas le temps de se défendre. Devant les passants et ses cinq amis, Léonard l'abat.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)21774
Nombre de salles de sortie (Paris)11
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris)3
Nombre d'entrée première semaine (Paris)14231