Synopsis
Dans la nuit du 12 octobre 1793, Marie-Antoinette de Lorraine d'Autriche, dite "l'Autrichienne" ou "la veuve Capet", dort dans son cachot. Un huissier et quatre gendarmes l'emmènent dans la grande salle du tribunal révolutionnaire où elle subit son premier interrogatoire. Le 14 octobre, commence le procès, qui dure deux jours et une nuit, pour s'achever le 16 à quatre heures du matin. Les témoins se succèdent, parmi lesquels Hébert et le fameux Père Duchesne. Défendue par les avocats Chauveau-Lagarde et Tronson du Coudray, sous la présidence de Herman, Marie-Antoinette est accusée par Fouquier-Tinville de complot et de conspiration avec l'ennemi, mais également d'avoir mené une vie pleine de perversité. Dans la solitude de son cachot, elle s'interroge sur sa vie de reine, sur les joies d'antan, son rôle de mère... Ce ne sont pas tellement le président Herman ou Fouquier-Tinville qui l'ont accablée ou blessée, tant ils sont convaincus d'accomplir impitoyablement leur devoir, mais la foule, les femmes particulièrement, les "tricoteuses", qui se nourrissent de la haine pour l'Autrichienne. Puis le verdict tombe. Elle est condamnée. Elle demande deux bougies et une feuille de papier et demande pardon à Dieu et au monde pour toutes les fautes commises. La charrette vient la chercher pour la conduire à l'échafaud dans la fraîcheur de l'aube.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma