Prisonniers de Mao (1977) Véra Belmont

Pays de productionFrance
Sortie en France28 février 1979
Durée110 mn
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Générique technique

RéalisateurVéra Belmont
ScénaristeVéra Belmont
Auteur de l'oeuvre originaleJean Pasqualini
Société de production Stephan Films (Paris)
Société de production Belstar Productions (Paris)
Producteur déléguéVéra Belmont
Directeur de productionLinda Gutenberg
Directeur de productionWai Chang Lee
Distributeur d'origine C.C.F.C. - Compagnie Commerciale Française Cinématographique (Paris)
Distributeur d'origine Les Films Molière
Directeur de la photographiePierre Boffety
Directeur de la photographieJean-Marie Estève
Ingénieur du sonPierre Befve
MixeurDominique Hennequin
MonteurAnne-Marie Deshayes
MonteurAnnick Breuil

générique artistique

Tsung-Hui Liu
Feng Chang
Yung-Hsiang Ching
Yin Lee
Liu Hung
Pao-Hsiang Hu
Yuan Meng
Yu Wang
Jo-Wang Pao
Jean Pasqualini

Bibliographie

Synopsis

Le cauchemar de Joseph Perrini, métis de nationalité française, qui vit en Chine avec sa femme et ses enfants, commence un beau soir de 1957 où, sans raison apparente, des policiers frappent à sa porte et l'arrêtent comme contre-révolutionnaire... En attendant d'être jugé, il doit, en compagnie et avec l'aide de ses camarades, rédiger une confession à propos de ses erreurs passées. Mais les successives versions (dont l'une de 700 pages!) qu'il entreprend, ne satisfont pas les autorités. Et, Perrini continue de travailler, contraint et forcé, sur des brochures de propagande, destinées à l'étranger. Et il accepte les réunions de travail, les séances d'auto-critique et la malnutrition, et l'épuisement physique... Un jour, le verdict tombe: douze ans de réclusion. Peine légère en regard des crimes dont on l'accuse maintenant, qui ont grandi, alimentés par ses propres confessions... Tenir, il s'agit maintenant de tenir. Parfois, c'est à la limite des forces humaines: lorsqu'on assiste à l'exécution sommaire d'un prisonnier homosexuel, par exemple; lorsque son meilleur ami "craque", aussi. Alors, il arrive qu'on écrive, dans un état second, dans la confession quotidienne, une énormité: que la Chine, en occupant le Tibet, s'est livrée à un acte impérialiste... Et l'on se retrouve, à la suite de cela, dans un Centre de Réformes particulièrement sévère, où survivre équivaut à un miracle... Parce qu'il a réussi à découvrir la faille de ce système, Perrini parvient à se faire transférer dans une prison-modèle de Pékin. Moments (presque) paradisiaques qu'interrompt brutalement la sentence des médecins: il est atteint de tuberculose. Malade, donc inutilisable, Perrini est envoyé dans un camp où se traînent des épaves qui attendent la mort... Dans son malheur immense, un seul espoir lui reste: sa nationalité française, que les autorités chinoises voudraient lui faire abandonner... De fait, aussi brutalement qu'il avait été arrêté, Perrini est relâché, peu après l'arrestation de liens diplomatiques entre la France et la Chine. Sans avoir revu sa femme et ses enfants, il quitte le pays...
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma
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