La Seconde vérité (1965) Christian-Jaque

Pays de productionFrance ; Italie
Sortie en France20 avril 1966
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Générique technique

Réalisateur Christian-Jaque
Auteur de l'oeuvre originaleJean Laborde
DialoguisteJacques Sigurd
Société de production Valoria Films (Paris)
Société de production Explorer Film (Roma)
ProducteurAgnès Delahaie
Directeur de productionLéon Sanz
Directeur de la photographiePierre Petit
Ingénieur du sonAntoine Archimbaud
Compositeur de la musique originaleJacques Loussier
DécorateurMax Douy
MonteurJacques Desagneaux

générique artistique

Robert Hossein(Pierre Montaud)
Michèle Mercier(Nathalie Neuville)
Jean-Pierre Darras(Le commissaire)
Pascale de Boysson(Suzanne)
Malka Ribowska(Hélène Montaud)
Jacques Castelot(le procureur)
Léonce Corne(le greffier)
Raymond Gérôme(le juge)
Fernand Guiot(le reporter)
Yvon Jean-Claude
Pierre Leproux(le juge d'instruction)
Pierre Louis(le radio-reporter)
André Luguet(l'avocat)
Jean Michaud(l'avocat de Montaud)
Bernard Musson
Jean-Claude Rolland(Olivier Lacat)
Bernard Tiphaine(Verdier)

Bibliographie

Synopsis

Au soir d'un brillant succès au barreau, Pierre Montand, avocat dijonnais à la gloire ascendante - il a quarante ans - s'éprend passionnément d'une jeune étudiante en médecine, Nathalie, rencontrée dans une « boite » où elle est entraîneuse, job qu'elle accomplit chaque soir aHn de subvenir à ses études. Cette passion brutale et réciproque n'est pas sans soulever des difficultés pratiquement insurmontables. Pierre Montand est marié, prisonnier d'une situation sociale très en vue. Les amants ne peuvent donc se voir que furtivement. Nathalie, excédée par ces moments trop rarements accordés, décide de rompre. Un soir de la Saint Sylvestre, elle le signifie énergiquement à Pierre Montand. Fou de chagrin, de colère et de jalousie, ce dernier s'ennivre, perd le contrôle de lui-même, menace Nathalie de son revolver et, durant plusieurs heures, perd la mémoire. C'est au cours de cette nuit de rupture que le cadavre d'un ancien « fiancé » de Nathalie est découvert, le revolver de Montand gisant près de lui. L'avocat est soupçonné et arrêté. Après dix-huit mois de réclusion et un procès difficile, il est acquitté, faute de preuve absolue. Cet acquittement laisse un profond malaise et ne convainc personne. Montand lui-même se demande s'il n'a pas tué son rival au cours d'une crise de jalousie démentielle. Patiemment, il reprend les éléments de l'affaire et découvre cette « seconde vérité » combien atroce. De crainte qu'il ne se tue avec son propre revolver, Nathalie s'était emparée de l'arme de son amant. Et, folle de douleur, devant les reproches que lui assénait le jeune étudiant avec lequel elle aurait voulu oublier Pierre Montand, l'arme à la main, elle a tiré et l'a abattu. Comprenant que Pierre Montand découvrira finalement l'horreur de ce crime et sa lâcheté, puisqu'elle ne s'est pas dénoncée, elle s'enfuit au volant de sa voiture, et suicide ou accident, meurt broyée par un train, à un passage à niveau.
© Les fiches du cinéma 2001
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