Synopsis
A Pigalle, la police, sur les dents, multiplie les rafles et le commissaire Bruyère, les gifles; la femme d'un ancien ministre de l'Agriculture, une cantatrice en retraite, de 160 kg, a été enlevée par un groupe de rançonneurs travestis. Pendant ce temps, sur la scène d'un cabaret, sous les acclamations de leurs admirateurs - parmi lesquels figure un ex-policier riche et mélomane, M. Jean -, Pauline et Marie exécutent (dans tous les sens du terme) leur numéro à succès intitulé "Zig-zig". Après quoi, elles vont, comme chaque soir, dans le café autoritairement dirigé par l'ex-boxeur Aldo Minelli, pour tapiner un brin, question de se payer le plus vite possible la maison de leurs rêves. Marie ne sait pas encore que Pauline, impliquée dans l'enlèvement de la femme du ministre, est la complice du guitariste du cabaret. En suivant Pauline qui s'apprête à recevoir le dernier versement de la rançon, Marie comprend la vérité. Sa colère éclate alors, à tel point que le musicien et ses complices, survenus fort à propos, sont forcés de l'assommer. Malgré les efforts de l'inspecteur Bruyère et de son adjoint Edelweiss, c'est Monsieur Jean qui, s'aidant de sa connaissance de l'oeuvre de Verdi, retrouve l'ex-cantatrice costumée en Aïda et lui avoue (avant de la lui prouver) une admiration de toujours. Le soir, alors que sur scène, tous les organisateurs du kidnapping sont faits prisonniers, Marie poursuit Pauline jusque dans leur appartement. En chemin, un clochard amoureux d'elle, ruiné pour elle, l'arrête une fois encore, cette nuit avec, comme cadeau, une étoile qu'il a décrochée du ciel pour elle. Mais Marie se fiche éperdument de toutes les étoiles qui existent: elle court vers Pauline qu'elle reconnaît enfin aimer d'amour. Le clochard éconduit se venge: il tire avant d'être abattu par Monsieur Jean: c'est Pauline qui meurt dans les bras de Marie, sanglotante.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma