Synopsis
Avant de partir travailler à la R.A.T.P., le poinçonneur Gaspard Gazul va aux toilettes. Il n'en ressortira pas vivant. Une explosion se produit, accident qui amène sur les lieux le commissaire Pichard et son fidèle adjoint Charbonnier. L'enquête démarre mal. Comment expliquer cette mort alors que les vécés étaient fermés de l'intérieur et que personne n'a pu s'introduire par la bouche d'aération? ... En quittant l'immeuble, le concierge remet à l'inspecteur le courrier de la victime où se trouve une mystérieuse lettre: "Ah, ah, je t'ai bien eu cette fois" accompagnant un carton de tir de fête foraine troué de 5 balles. Au dos de l'enveloppe, des initiales et une adresse où se précipitent nos deux compères. Mais l'expéditeur, Joseph Ordure, ami du feu Gazul, ne peut rien leur apprendre sinon que Gazul et lui fréquentaient un certain Pascal, patron d'une boîte de nuit à Marseille. Arrivés sur les lieux, les policiers apprennent que ce dernier est enfermé à la prison des Baumettes. Une nouvelle piste amène Pichard et Charbonnier auprès de Gwendoline, une fille de joie. De leur conversation naît un nouvel indice: un carton à chapeaux! Ils en retrouvent effectivement un chez Gazul. Sur l'un des chapeaux apparaît un double insigne: un gant de boxe et le nom d'un club: Daumesnil. Là, tout le monde semble connaître Gazul sauf un inconnu. Bizarre! Bizarre! Aussi, Pichard et Charbonnier décident-ils de suivre ce dernier qui les emmène dans un manoir. Tandis que Charbonnier surveille la propriété, Pichard se trouve entraîné dans une clinique psychiatrique où il retrouve Balthazar Gazul, frère jumeau de la victime. Soudain Pichard voit clair. Après avoir rassemblé tous les chômeurs de la R.A.T.P., il découvre parmi eux Melchior, le dernier des frères Gazul, assassin de Gaspard. Jaloux de la réussite de leur frère poinçonneur, Melchior et Balthazar avaient décidé, en effet, de s'élever, comme lui, dans la hiérarchie sociale. Devant leur commun échec, Balthazar était devenu fou; Melchior, lui, avait songé au meurtre. Il s'était donc introduit chez son frère et avait remplacé sa poinçonneuse par une machine infernale qui allait l'expédier "ad patres"...
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma