Amok (1983) Souheil Ben Barka

Pays de productionMaroc
Sortie en France09 mai 1984
Durée103 mn
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Générique technique

RéalisateurSouheil Ben Barka
ScénaristeSouheil Ben Barka
ScénaristeMichel Constantin
ScénaristeFrançois Rabaté
Société de production Interfilms (Casablanca)
Société de production M.C. Films (Dakar)
Société de production Sylicinéma (Conakry)
Producteur déléguéMouley Abderahmane Badry
Producteur exécutifGilbert Minot
Directeur de productionVéra Caiss
Distributeur d'origine Elysée Films
Directeur de la photographieGirolamo Larosa
Ingénieur du sonMbemba Camara
Compositeur de la musique originaleMiriam Makéba
MonteurSouheil Ben Barka

générique artistique

George Ardisson(le chef de la police)
Gianni Garko(Breyten, le journaliste)
Claudio Gora(le père du journaliste)
Richard Harrison(Elton Horn)
Robert Liensol(Mathieu Sempala)
Miriam Makéba(Joséphine)
Edmund Purdom(Jaarsveld)
Douta Seck(le révérend Sikau)

Bibliographie

Périodiques

Synopsis

Ayant reçu du Révérend Sikau Norje une lettre lui annonçant que sa soeur Joséphine est malade, Mathieu Sempala, instituteur d'un village zoulou, se rend à Johannesbourg, conscient des risques d'un tel voyage. La maladie, en fait, est un prétexte. Norje souhaite que Sempala écarte sa soeur des voies qu'elle a dû emprunter, drogue et prostitution. L'instituteur découvre ainsi peu à peu la véritable situation des Noirs dans la métropole sud-africaine. Son frère Delius, actif leader syndical, lui révèle la réalité des mineurs et ouvriers noirs. Mathieu part ensuite à la recherche de son fils Gasha ; il apprend qu'il vient d'être libéré d'un centre de redressement, et qu'une jeune Noire est enceinte de lui. Mais c'est derrière des barreaux qu'il le retrouve : Gasha est l'assassin d'un jeune journaliste blanc libéral, Elton Horn. Il a été manipulé par Jaarsveld, chef de la police, qui compte ainsi maquiller en crime de fait-divers ce qui, en réalité, est un crime politique. Horn était allé trop loin dans ses écrits progressistes. Mathieu et Norje obtiennent l'appui d'un jeune avocat blanc, lui aussi libéral. Mais ce dernier, Johnson, est condamné au bannissement, juste après que Gasha ait été condamné à mort, sans pouvoir dire pour le compte de qui il avait agi. De violentes émeutes éclatent à Soweto, sauvagement réprimées. Parmi les nombreuses victimes : Delius et Danou, jeune fils de Joséphine, celle-ci sombrant dans la folie. « On ne revient pas de Johannesbourg », disait-on au village.
© Les fiches du cinéma 2003
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