Synopsis
> Dear phone, le plus immédiatement comique, narre les mésaventures téléphoniques d'une chaîne de personnages en n'offrant que des plans de cabines de téléphone.|#H is for House repose sur le décalage entre des vues suggérant l'opposition ville-campagne, et un jeu verbal entre un adulte et un enfant. Water Wrackets relève d'une imposture par l'évocation verbale d'un peuple conquérant aujourd'hui disparu, sauvée par le montage mystérieux de calmes images de plans d'eau.|#Windows annonce The falls dans ses statistiques impitoyables alors que les deux derniers titres, les plus longs, sont les plus élaborés. Vertical features remake présente, commentaires savants à l'appui, les différentes tentatives de reconstitution d'un film dont le premier montage a disparu : satire des archivistes-restaurateurs des cinémathèques et en même temps éblouissant exercice de style reposant sur des contraintes géométriques et arithmétiques. Enfin A walk through H., s'appuyant sur des dizaines d'.uvres graphiques et picturales attribuées à Tulse Luper, l'ornithologue et paysagiste de plusieurs films de Greenaway, est une construction labyrinthique remarquablement accompagnée de la musique répétitive de Michael Nyman, conjuguant une grande diversité plastique (vraisemblablement quatre-vingt douze plans) et une voix off énumérant imperturbablement anecdotes, exposés pseudo-scientifiques et théories absurdes.
Copyright Bibliothèque du film, 1996
Réalisateur