Synopsis
Au retour des vacances, Ariane élabore avec ses comédiens le prochain spectacle du Théâtre du Soleil, qu'elle définit comme «une comédie qui raconte la tragédie de notre époque, comme si c'était déjà l'Age d'or». Bruno, le nouveau venu, chargé de la cuisine, reçoit cinquante francs pour nourrir quarante personnes et devient le souffre-douleur de la patronne. Ferdinand (c'est Caubère lui-même) se fait tancer « parce qu'il discute » et qu'il voit dans ce spectacle « une allégorie » alors qu'elle y veut «du réalisme». Puis il se voit confier la tâche de représenter «un Arabe sur son chantier et de faire rigoler pour que nous nous sentions bien de ne pas être à sa place». Violaine, qui ne parvient pas à «trouver son personnage», se fait copieusement engueuler». Ariane fait une démonstration: «Je fais une porte ! Rien dans les mains, rien dans les poches, tout dans l'imagination du public!» et affirme que «le public a cinq ans, il est crédule». Elle conclut : « Je veux qu'on me raconte des histoires, toute la journée, toute la vie!».
Copyright Bibliothèque du film, 1997
