Synopsis
Milan. Alberto Nardi, affairiste sans talent, joue au chat et à la souris avec ses créanciers. Son banquier, quant à lui, réclame l’aval de sa richissime épouse, Elvira Almiraghi, pour lui concéder un emprunt. Nardi rejoint sa société, où l’assistent le marquis Stucchi, son capitaine durant la guerre, devenu depuis son sous-fifre, un ingénieur allemand et son oncle. L’heure est grave, les caisses vides, le personnel en grève et Elvira refuse de donner un sou à son « bécasson ». Son seul réconfort, Nardi le trouve dans ses visites à la belle Gioia, qu’il loge avec sa famille et gâte avec des objets prélevés au foyer. Elvira n’est pas dupe. Après l’avoir humilié en public, elle va prendre un train pour la Suisse pour retrouver sa mère. Nardi hurle son désir de la voir disparaître, avant de flancher... Stucchi appelle Elvira à la gare pour l’adoucir, en vain. Le lendemain, les journaux annoncent l’accident du Milan-Zurich et pas de survivants... Nardi cache sa joie avec peine et organise les funérailles de la défunte au milieu d’une volée de vautours. Une victime reste cependant à identifier et, le soir de la veillée, Elvira réapparaît qui, à cause de Stucchi, avait raté son train ! Nardi part en retraite. Il en revient déterminé à commettre le crime parfait : faire tomber Elvira de dix-neuf étages en trafiquant l’ascenseur. Ses bras cassés travaillent d’arrache-pied, un contretemps les oblige à précipiter le mouvement : à l’heure dite, Stucchi envoie Nardi ad patres.
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