Vies (1999) Alain Cavalier

Pays de productionFrance
Sortie en France22 novembre 2000
Procédé image35 mm - Couleur
Durée87 mn
>> Rechercher "Vies" dans le catalogue Ciné-Ressources
imprimer

Générique technique

RéalisateurAlain Cavalier
ScénaristeAlain Cavalier
Société de production Les Films de l'Astrophore
Société de production Celluloid Dreams (Paris)
Distributeur d'origine Celluloid Dreams (Paris)
Ingénieur du sonAlain Cavalier
MonteurAlain Cavalier

générique artistique

Yves Pouliquen(dans son propre rôle)
Jean-Louis Faure(dans son propre rôle)
Michel Labelle(dans son propre rôle)
Françoise Widhoff(dans son propre rôle)

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Sites Internet

Synopsis

C'est une sorte de patchwork que nous propose ici A. Cavalier en guise de treizième opus, composé de quatre morceaux dont il est l'unique fil rouge. Quand Yves Pouliquen, son ami depuis trente ans et chirurgien ophtalmo à l'Hôtel-Dieu, lui annonce sa mise à la retraite, A. Cavalier lui offre de filmer son dernier jour d'opérations, comme une trace de sa vie de praticien. L'humanité du médecin se mesure à l'aune de la reconnaissance de ses malades et de ses assistants. Une vidéo en forme de cadeau. Un autre vieil ami d'A. Cavalier bénéficie de l'intrusion du réalisateur, caméra à l'oeil, dans son atelier : Jean-Louis Faure, sculpteur, dont les oeuvres tiennent à la fois du dessin d'humour politico-historique et de la menuiserie. Pendant cinq ans A. Cavalier filme les sculptures achevées pour constituer le site internet de l'artiste. Cavalier avait fait jouer Michel Labelle, boucher, dans son film Libera me. Lorsque, après une vie de labeur commencée à quatorze ans, il quitte son travail, A. Cavalier vient saisir le concentré d'une vie, récité par Michel en quelques minutes tandis qu'il accomplit une dernière fois le découpage d'un quartier de viande. Guidé par son amie Françoise, toujours hors-champ, A. Cavalier explore longuement la maison abandonnée, envahie de ronces et d'objets divers, qu'Orson Welles, vieillissant et énorme, habita en Ile-de-France. Pendant deux ans, Françoise vécut là ce qu'elle espérait être une merveilleuse collaboration et qui se révéla une douloureuse imposture, le maître, devenu ogre et tyran, ne produisant plus rien.Outre l'ennui que peuvent susciter très rapidement ces courts métrages mis bout à bout, on peut se demander ce qui a frappé ici A. Cavalier, auteur, entre autres, du remarquable Combat dans l'île, du touchant Martin et Léa, des controversés mais très intéressants Thérèse et Libera me. Toujours en recherche, loin des modes, des effets faciles et racoleurs, le réalisateur nous a habitués à un travail personnel qui avait jusque-là suscité au minimum le respect, souvent l'enthousiasme. Certes, l'exercice est intéressant et les quatre personnages présentés sont éminemment attachants, leur vie, leurs expériences, leurs caractères dignes d'intérêt mais il est d'autant plus dommage, et même préjudiciable, d'avoir livré au public, sous une forme aussi brute, ce qui aurait dû rester intime et privé. Espérons qu'A. Cavalier, qui donne ici parfois l'impression d'avoir totalement oublié les spectateurs, ne soit pas atteint du sentiment de "finitude" qui imprègne son film.
© LES FICHES DU CINEMA - 2000
Logo

Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)5307
Nombre de salles de sortie (Paris)1
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris)11
Nombre d'entrée première semaine (Paris)1178
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)8200

Tournage

Lieux de tournage

Palmares