La Guerre du pétrole n'aura pas lieu (1975) Souheil Ben Barka

Pays de productionMaroc
Sortie en France27 août 1975
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Générique technique

RéalisateurSouheil Ben Barka
ScénaristeSouheil Ben Barka
ScénaristeMichel Constantin
DialoguisteMichel Constantin
Société de production Cinétéléma (Casablanca)
Société de production Euro Maghreb Films (Casablanca)
Distributeur d'origine Les Films Molière
Directeur de la photographieGirolamo La Rosa
Compositeur de la musique originaleGheorghe Zamfir
DécorateurJacques d' Ovidio

générique artistique

Bellasri Abdessalam(Si Ahmed)
Jean-Louis Bory
Boussif Driss(Zekri)
Hassan Ganouni(Hendas)
Claude Giraud(Tourner)
Claudio Gora(Stockell)
Giorgio Ardisson(Trudot)
Philippe Léotard(Padovani)
David Markham(Thomson)
Sacha Pitoëff(Essaan)
Henryk Wodzinski(Kreis)

Bibliographie

Synopsis

Une importante délégation d'un pays arabe arrive à New-York avec, à sa tête, le ministre Essuan, venu ratifier les importants contrats signés par son gouvernement avec la toute puissante société PREMCO. Dans l'entourage du ministre, l'ingénieur Toumer manifeste devant Padovani, l'un des membres du trust, des doutes sur les avantages que va retirer son pays de ces accords. De retour chez lui, Toumer ne peut que constater l'incessant gaspillage des ressources naturelles du sous-sol ainsi que le refus des autorités de s'occuper de tout ce qui n'est pas « investissement productif », au risque de mettre en danger la vie es travailleurs. Tandis que, dans les hautes sphères, on parle, les ouvriers s'émeuvent : la misère est telle que, la nuit, des enfants ramassent les bouteilles vides qui jonchent les alentours des exploitations pétrolifères afin d'en tirer quelque argent. La mort d'un garçonnet provoque un mouvement de colère chez les ouvriers qui cessent le travail. Avec l'aide de Padovani, Toumer, que la PREMCO a essayé de circonvenir en le poussant dans la voie des honneurs, démasque les compromissions d'Essuan, lequel est arrêté avec d'autres personnalités politiques impliquées. Devenu ministre du pétrole, Toumer reproche véhémentement à ses collègues de ne pas se soucier suffisamment de la situation sociale. A la suite du meurtre de Padovani, la situation se durcit encore. Toumer, placé dans une position inconfortable, pourrait peut-être éviter un affrontement brutal entre le gouvernement et les ouvriers. Mais il est déjà trop tard : les forces de l'ordre délogent brutalement les grévistes qui occupent leurs usines. Toumer lui-même, trop engagé, est emprisonné, jugé et condamné. Mais, au-dehors, la révolte gronde et plus rien ne l'arrêtera.
© Les fiches du cinéma 2003
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