Le Vieil homme et la mer (1999) Alexandre Petrov

Le Vieil homme et la mer

Pays de productionCanada ; Japon ; Russie
Sortie en France17 octobre 2001
Procédé image35 mm - Couleur
Durée22 mn
DistributeurGébéka Films (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurAlexandre Petrov
Auteur de l'oeuvre originaleErnest Hemingwayd'après le roman "Le Vieil homme et la mer"
AdaptateurAlexandre Petrov
Société de production Les Productions Pascal Blais
Société de production Imagica Corporation (Tokyo)
Société de production Ogden Entertainment
ProducteurBernard Lajoie
ProducteurTatsuo Shimamura
Producteur associéKoichi Hirao
Producteur associéYoshitaka Tsutsui
Producteur exécutifJean-Yves Martel
Producteur exécutifShizuo Ohashi
Distributeur d'origine Gebeka Films (Lyon)
Directeur de la photographieSerguei Rechetnikoff
CadreurSerguei Rechetnikoff
Ingénieur du sonMarcel Pothier
Ingénieur du sonAntoine Morin
Ingénieur du sonDominique Delguste
Ingénieur du sonDoug Turner
Compositeur de la musique originaleNormand Roger
MonteurDenis Papillon
AnimateurAlexandre Petrov
AnimateurDimitri Petrov

générique artistique

Gabriel Gascon(la voix du vieil homme)
Lawrence Arcouette(la voix de l'enfant)

Bibliographie

Périodiques

Synopsis

Réalisé en 1999, Le Vieil homme et la mer a remporté en mars 2000 un Oscar. C'est donc l'occasion d'une nouvelle sortie sur les seuls écrans classiques pour ce film d'animation russe destiné au départ aux écrans paraboliques IMAX. Cette sortie s'accompagne de la première réalisation d'Alexandre Petrov La Vache d'après Platonov, une petite curiosité à (re)découvrir, et d'un documentaire, pédagogique à l'excès, où trois journalistes statuent sur l'impossibilité d'évoquer le talent d'Ernest Hemingway dans un reportage si court. Cependant, ce document donne les grandes lignes de la vie de l'auteur et rappelle brillamment sa thématique avant de nous inviter bien sûr à relire son oeuvre. En attendant donc de se plonger dans la lecture, et puisqu'on est confortablement assis dans une salle de cinéma, autant prendre la mer avec Santiago. Le vieux pêcheur cubain, n'ayant ferré aucun poisson depuis quatre-vingt quatre jours abandonne son jeune ami Manolin, le seul qui croit encore en lui, pour partir très loin sur le Gulf Stream, en quête de la prise qui lui vaudra à nouveau l'estime de ses pairs. Loin des côtes, sa ligne se tend enfin et Santiago comprend rapidement qu'il s'agit d'un poisson hors du commun. Toute la nuit, il se laisse entraîner par l'énorme espadon dans l'espoir de l'épuiser. S'ensuit une lutte acharnée entre l'homme et l'animal à l'issue de laquelle le pêcheur parvient à regagner le rivage. Si la sagesse du documentaire nous engageait à relire l'oeuvre d'Hemingway pour comprendre son talent, le film d'animation s'en imprègne tellement qu'il rejoint le livre dont il s'inspire. C'est donc un vrai plaisir pour les yeux et l'esprit que cet esthétisme des images peintes sur verre et ces extraits du livre portés par la voix off. Cependant, tout enchanteur que soit le film, il témoigne d'un classicisme et d'un académisme pompeux qui pourra en énerver plus d'un. A trop vouloir restituer le prestige du livre et l'aura d'Ernest Hemingway, Alexandre Petrov s'est peut-être laissé entraîner par lui comme le vieux Santiago par l'espadon. Bref, on comprend très bien que les Oscars aient couronné le petit film russe. Et si l'on ne doute pas du talent d'Alexandre Petrov, on tâchera de ne pas oublier non plus les petits bijoux que nous offre Garri Bardine, l'autre génie de l'animation russe, qu'on ne verra pas de sitôt aux Oscars.
© LES FICHES DU CINEMA 2001
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)3027
Nombre de salles de sortie (Paris)7
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris)17
Nombre d'entrée première semaine (Paris)852
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)71446