Une pure coïncidence (2001) Romain Goupil

Pays de productionFrance
Sortie en France29 mai 2002
Procédé image35 mm - Couleur
Durée90 mn
DistributeurFilms du Losange (Les) (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurRomain Goupil
Société de production Les Films du Losange (Paris)
ProducteurMargaret Ménégoz
Directeur de productionNathalie Nghet
Distributeur d'origine Les Films du Losange (Paris)
Ingénieur du sonSophie Chiabaut
MixeurDominique Dalmasso
MonteurNicole Lubtchansky
RégisseurChristophe Rabinovici

générique artistique

Alain Cyroulnik(dans son propre rôle)
Romain Goupil(dans son propre rôle)
Olivier Martin(dans son propre rôle)
Nicolas Minkowski(dans son propre rôle)
Jean-Baptiste Poirot(dans son propre rôle)
Christian Portal(Coyotte)
Julia Charpentier(dans son propre rôle)
Sanda Charpentier(dans son propre rôle)
Pascale Ferran(dans son propre rôle)
Tonie Marshall(dans son propre rôle)
Claire Denis

Bibliographie

Synopsis

Il est vraiment difficile de parler d'un tel film. Pour plusieurs raisons : d'abord de quoi s'agit-il ? D'un film de copains ? Oui certainement, mais attention, le type qui tient le plus souvent les caméras vidéos n'est pas un amateur, c'est Romain Goupil qui a déjà derrière lui une longue carrière cinématographique : assistant opérateur de 1974 à 1990 de gens tout à fait intéressants (Robert Ménegoz, Nelly Kaplan, Chantal Akerman, Roman Polanski et même Jean-Luc Godard), plus des courts métrages, plus des films de télévision, plus des films de cinéma dont le premier, Mourir à trente ans en 1982, a été immédiatement couvert de lauriers, tant à Cannes que par la "profession" (César de la meilleure première oeuvre). Le film date clairement le début de l'histoire puisque l'on voit des images de la grande manifestation antifasciste contre Le Pen de 1973 qui a valu à la Ligue Communiste d'être dissoute et de renaître sous le nom de Ligue Communiste Révolutionnaire (L.C.R.). Le réalisateur a cessé d'y militer, mais continue à jouer au poker avec ses vieux potes. Le catalyseur du film est l'hospitalisation du père de Nicolas (un grand professeur de médecine). Puis, sans que l'on comprenne très bien ni pourquoi ni comment, le film va s'orienter vers les sans-papiers, et le mouvement des cinéastes pour leur régularisation (dont Goupil faisait partie). Un "sans-papier" lui a raconté son histoire : il a été racketté et tabassé dans une des officines spécialisées dans le trafic de ces esclaves modernes. Immédiatement, Goupil pense qu'il faut faire quelque chose. Il en parle à ses amis et ils décident d'agir. Mais comment ? Ces modernes Pieds Nickelés décident de surveiller l'officine. Baptiste fait une maquette époustouflante des lieux. S'ensuivent de longues discussions démocratiques pour savoir qui fait quoi, et, comme ils sont certainement amateurs de "polars", ils se mettent à surveiller l'officine, à planquer caméras et micros. Pendant ce temps-là, la vie continue : Goupil a des problèmes avec sa |#ravissante fille Clémence, qui veut, semble-t-il un piercing. Puis, ils passent aux répétitions (hilarantes), et enfin, ils passent à l'acte : sans armes ni brutalités. Ils ne trouvent personne, mais tombent sur une importante somme d'argent. En partant, ils jettent des fumigènes. La police intervient et il est mis fin au trafic. Quant au spectateur ? Il a vu un vrai film de cinéma, bien monté, avec un son bien travaillé... et en plus, souvent, un rire amical et de connivence, toujours d'actualité.|#|#
© LES FICHES DU CINEMA 2002
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)27230
Nombre de salles de sortie (Paris)12
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris)12
Nombre d'entrée première semaine (Paris)8723
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (Province)22420
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)49650