Biggie and Tupac (2001) Nick Broomfield

Biggie and Tupac

Pays de productionGrande-Bretagne
Sortie en France26 mars 2003
Procédé image35 mm - Couleur
Durée107 mn
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Générique technique

RéalisateurNick Broomfield
Société de production Lafayette Films
Société de production Film Four International
ProducteurMichele D'Acosta
Producteur associéGeorgea Blakey
Producteur associéBarney Broomfield
Distributeur d'origine Eurozoom
Directeur de la photographieJoan Churchill
Compositeur de la musique originaleChristian Henson
MonteurMark Atkins
MonteurJaime Estrada Torres

générique artistique

Tupac Shakur(dans son propre rôle)
Biggie Smalls(dans son propre rôle)
Marion "Suge" Knight(dans son propre rôle)
Sean " Puffy " Combs(dans son propre rôle)
Snoop Dogg(dans son propre rôle)
Voletta Wallace(dans son propre rôle)
Frank Alexander(dans son propre rôle)
Lil' Cease(dans son propre rôle)
Russell Poole(dans son propre rôle)
Kevin Hackey(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

En septembre 1996, Tupac Shakur, star du rap de la Côte Ouest des États-Unis est tué par balles à Las Vegas à la sortie d'un combat de boxe de Tyson. Six mois plus tard, en mars 1997, Biggie Smalls, lui aussi rapper en vogue, représentant de la Côte Est et ex-ami du précédent, est abattu à Los Angeles à la sortie d'une soirée VIP. Depuis, ces deux meurtres ne sont toujours pas élucidés. Selon la thèse officielle, ce double assassinat serait le résultat d'une rivalité à mort entre le hip-hop de Los Angeles et celui de New York. Le documentariste anglais Nick Broomfield doute fortement de la véracité de cette hypothèse et, sur la foi des insinuations de l'ex-détective de la police de Los Angeles, Russel Poole (dessaisi de l'enquête alors qu'il soupçonnait certains de ses collègues policiers de compromission dans ces affaires), décide d'interroger les témoins, familles, amis, employeurs, policiers, et proches des deux rappers. Tout comme il l'avait fait dans Kurt et Courtney, qui tendait à démontrer que Kurt Cobain avait été assassiné, il part avec une idée préconçue et, sous des apparences méticuleuses et objectives, en se voulant bien plus précis que la police, qui n'aurait selon lui curieusement pas entendu des témoins capitaux, tire, de façon sous-jacente, le spectateur vers sa conviction première. Il est vrai qu'au fil des entretiens, où il prend soin de se mettre également en scène, il offre une vision du milieu rap, des maisons de disques, de leur composante mafieuse ultra-violente, des collusions criminelles entre gangs et police, qui fait froid dans le dos. Il va jusqu'à suggérer une implication du FBI qui semblait surveiller de près le mouvement hip-hop, issu des Black Panthers, inquiet de son pouvoir subversif. Mais, tout en saluant un certain courage (beaucoup des gens qu'il rencontre sont loin d'être des enfants de choeur !), on ne peut que regretter le manque de réelle rigueur du réalisateur, dont on a parfois le sentiment que, consciemment ou pas, il se laisse manipuler par plus fort que lui pour la plus grande gloire du dieu marketing. En outre, malgré l'aspect somme toute croustillant de ce milieu où les paillettes et le fric voilent à peine la sordide délinquance, et sauf à se passionner pour cette forme musicale venue des ghettos noirs, on finit par se laisser gagner par le désintérêt en se disant que, eh bien oui, ces deux là, si jeunes, (24 et 25 ans), ont bien été victime d'une guerre de gangs... mais surtout des effets pervers de l'argent et de la célébrité.
© LES FICHES DU CINEMA 2003
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