Venus boyz (2001) Gabriel Baur

Venus boyz

Pays de productionSuisse ; Etats-Unis ; Allemagne
Sortie en France26 juin 2002
Procédé image35 mm - NB - Couleur
Durée102 mn
DistributeurAd Vitam (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurGabriel Baur
ScénaristeGabriel Baur
Société de production Onix Filmproduktion
Coproduction Clock Wise Productions (New York)
Coproduction WDR - WestDeutscher Rundfunk (Köln)
Coproduction Teleclub (Zürich)
Distributeur d'origine Ad Vitam Distribution (Paris)
Directeur de la photographieSophie Maintigneux
Ingénieur du sonIngrid Städeli
Ingénieur du sonRupert Ivey
Compositeur de la musique originaleDavid Shiller
MonteurDaniela Roderer
MonteurJean Vites
MonteurSalome Pitschen

générique artistique

Diane Torr
Dréd Gerestant
Bridge Markland
De LaGrace Volcano
Mo Fischer
Storme Webber
Queen Bee Luscious
Mistress Formika
Judith Halberstam
Shelly Mars
A. Hans Scheirl
Svar Simpson

Bibliographie

Synopsis

Au coeur de la nuit new-yorkaise, dans la pénombre d'un taxi, une femme raconte sa vie d'homme. C'est bien après l'émergence du mouvement homosexuel et la Gay Pride où devaient s'illustrer les désormais célèbres Drag Queens, que des femmes, pas forcément homosexuelles, mais mal à l'aise dans leur corps de femme, sous l'impulsion de "Mo B. Dick" ont commencé à revendiquer une identité nouvelle : les Drag Kings, qui se retrouvent chaque nuit dans un cabaret : le Casanova. Se définissant comme des femmes qui acceptent leur masculinité, ces êtres androgynes pensent que le sexe est un élément culturel plus que biologique. Elles revendiquent le droit de vivre une autre féminité : être des hommes ! Il peut s'agir d'une pratique de tous les instants, parfois également le fantasme éphémère d'une soirée au Casanova, c'est selon. L'absolu pour certaines : se faire passer pour une Drag Queen ! Rejetées par la société qui admet toujours difficilement l'homosexualité et à grand peine les Drag Queens, ces femmes pensent avoir franchi la limite encore interdite : une femme ne peut pas se faire passer pour un homme. Et d'évoquer le cas de Brandon Teena, tué au Nebraska en 1993 pour avoir voulu vivre en homme (une histoire qui avait fourni son sujet au film Boys don't cry de Kimberly Peirce, interprété avec grand talent par Hilary Swank). Certaines manient la double personnalité, telle Mildred, secrétaire et féminine le jour qui se transforme en Dred au Casanova. Elle dit être prête à se battre pour rester différente des attentes de la société. Son combat lui a apporté une grande lucidité pour trouver sa place dans le monde. Diane, quant à elle, a voulu explorer d'autres terres intérieures. Elle est pourtant mère d'une adolescente. Elle explique qu'il n'y a pas une évolution du travesti en Drag puis en transsexuel. On est l'un ou l'autre selon ce que l'on est capable d'assumer. Pourtant on peut se poser la question de cette place définitive à assumer quand certaines femmes reconnaissent se piquer aux testostérones et/ou se faire opérer des seins. Le réalisateur Gabriel Baur refuse délibérément de prendre parti. Sans céder à la revendication, à l'accusation ou à la fascination, il pose sa caméra et les femmes se racontent. C'est la grande force de ce documentaire qui dresse un état des lieux sur une population marginale et ignorée du grand public. Sans grande virtuosité, mais avec humilité, le cinéaste laisse chaque spectateur, en conscience, se faire sa propre opinion.
© LES FICHES DU CINEMA 2002
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)1145
Nombre de salles de sortie (Paris)1
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris)2
Nombre d'entrée première semaine (Paris)728
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)10121