Ali Farka Touré (2001) Marc Huraux

Pays de productionFrance
Sortie en France10 juillet 2002
Procédé image35 mm - Couleur
Durée93 mn
DistributeurShellac (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurMarc Huraux
Société de production Les Films d'Ici (Paris)
Société de production Arte France Cinéma
ProducteurSerge Lalou
Directeur de productionAnnick Colomes
Directeur de productionBernard Berge
Distributeur d'origine Magouric Distribution
Directeur de la photographieJean-Michel Humeau
Directeur de la photographieMarc Huraux
Ingénieur du sonJulien Cloquet
MixeurJulien Cloquet
MonteurMarc Huraux

générique artistique

Ali Farka Touré
Affel Bocoum
Oumar Touré
Hamma Sankaré
Souleyman Kané
Samba Touré
Oumar Diallo Barou
Diénéba Dokouré
Concano Yatara
Yoro Cissé

Bibliographie

Périodiques

Synopsis

Le projet commençait mal. C'est alors qu'il apprenait que son documentaire sur Jimi Hendrix ne pourrait se faire pour des raisons de droits, que Marc Huraux a décidé de réaliser un portrait d'Ali Farka Touré, guitariste et chanteur malien qui influença le "guitar-hero" américain. Après quelques interviews parisiennes, Huraux avait obtenu d'Ali une invitation dans son pays. Il partit donc tourner à Niafunke, accompagné d'une équipe restreinte. À cette époque (1999), Ali Farka Touré (pourtant très respecté dans son pays et aussi dans les autres, notamment grâce à Ry Cooder) vient de décider d'arrêter la musique pour se consacrer à la culture de la terre avec ses compatriotes. Ali ne considère plus la musique que comme une parenthèse dans sa vie, lui ayant permis de prôner dans ses textes tout ce qui lui tenait le plus à coeur : le travail, la terre et les esprits. Il commença très jeune en se construisant une petite guitare monocorde. Finalement, Ali se vit offrir, durant ses voyages (il parle de nombreuses langues), ses premières guitares acoustiques, puis électriques. Un self-made-man atypique donc, et qui, en dépit de la renommée qu'il a acquise, a su rester d'une touchante modestie. Et par ailleurs, un homme dont les neuf frères sont morts ne peut être tout à fait ordinaire. Et en effet : il est bien loin de l'être ! Ali Farka Touré ne s'est jamais laissé dévorer par le système européen ou américain et, chose rassurante, garde à l'esprit ses origines, éparses au plus au point. Malheureusement, le parcours et la personnalité du guitariste ont beau impressionner, la réalisation minimaliste de ce film a du mal à être au diapason, et se limite trop souvent à une série d'interviews conventionnelles. Le film évoque l'éducation (on se rappellera des élèves claquant des doigts pour attirer l'attention du professeur), et de celle d'Ali en particulier, élevé par divers proches et qui passa par un asile. La sorcellerie ou la religion sont aussi abordées. Mais le récit reste le plus souvent lisse, frustrant et un peu long... Côté musique, le même morceau est passé en boucle (le même que celui qu'on peut entendre dans L'Auberge Espagnole). On peut penser que le temps de tournage a été trop court pour permettre à Huraux de cerner complètement un homme aussi complexe et subtil. Toujours est-il qu'à l'arrivée, ce documentaire donne l'impression flagrante de ne pas être à la hauteur du personnage.
© LES FICHES DU CINEMA 2002
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)6857
Nombre de salles de sortie (Paris)1
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris)14
Nombre d'entrée première semaine (Paris)1346
Nombre d'entrées première semaine (Province)0
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (Province)0
Nombre de salles de sortie (Province)0
Nombre de semaines d'exclusivité (Province)0
Nombre d'entrées première semaine (France)1346
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)6857
Nombre de salles de sortie (France)1
Nombre de semaines d'exclusivité (France) 14

Tournage

Lieux de tournage