Polissons et galipettes (2001) Michel Reilhac

Pays de productionFrance
Sortie en France24 juillet 2002
Procédé image35 mm - NB
Durée69 mn
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Générique technique

RéalisateurMichel Reilhac
Auteur de l'oeuvre originaleMichel Reilhacd'après une idée
Auteur de l'oeuvre originaleSébastien Marnierd'après une idée
Auteur de l'oeuvre originalePascal Greggoryd'après une idée
Société de production Mélange Productions
ProducteurMichel Reilhac
Directeur de productionXénia Maingot
Distributeur d'origine ID Distribution (Paris)
Ingénieur du sonEmmanuel Payet
Ingénieur du sonLionel Rousseau
Compositeur de la musique originaleEric Le Guen
MonteurOlivier Lupczynski

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

Polissons et galipettes est un petit bijou grivois qui prouve, s'il en était besoin, que notre époque libérée n'a rien inventé en matière d'érotisme, et que nos ancêtres étaient déjà de sacrés petits coquins ! Histoires d'étudiantes libertines et de "châtiment" corporel, comparaisons et jeux de mots culinaires, jardinier ou bonne surprenant leurs patrons puis prenant part à leurs ébats, religieuses travaillées par l'idée de péché, problèmes d'impuissance et recette miracle... Ces petits films anonymes, tournés en douce, avaient de quoi émoustiller la libido de la clientèle des bordels sophistiqués où ils étaient projetés. Quelques 80 ans plus tard, lors d'une mémorable séance de minuit à la Quinzaine des réalisateurs du dernier Festival de Cannes, le concepteur du programme avait annoncé des films plus émouvants qu'émoustillants, car montrant sans faux-semblants comment nos grands-parents faisaient l'amour. Et effectivement, ces images censurées d'une époque dont nous avons une représentation stéréotypée et peu guindée, constituent un spectacle étonnant, souvent drôle, et parfois même, c'est vrai, touchant. Par ailleurs, cette joyeuse compilation rappelle que, dès les premiers jours de l'âge classique, un cinéma marginal avait poussé à l'extrême l'idée de voyeurisme que permettait la caméra. Cinéma auquel Polissons et galipettes rend ici hommage, le plaçant au rang de patrimoine. Ce qui frappe et surtout amuse, outre les "canons" de l'époque et le temps nécessaire à dégrafer un corsage, c'est la naïveté qui se dégage de ces saynètes pour le moins explicites. Avec cette distance exaltée propre aux films muets, les demoiselles se plient joyeusement au jeu de l'amour filmé, s'adressant aux personnes hors champ et abusant du regard caméra, les hommes, eux, réajustent leur postiche pour ne pas être reconnus. À l'époque, le cinéma érotique était un art amateur et spontané. Il est intéressant de remarquer, toutefois, que le cadre et la lumière de certaines séquences portent la marque de cinéastes illustres. Et il est aussi important de noter la banalité de certaines pratiques sexuelles aujourd'hui marginalisées, comme l'homosexualité ou la zoophilie. Enfin, loin de la médiatisation actuelle, le cinéma érotique de l'époque avait déjà ses stars, comme l'enivrante Soeur Quiquette !
© LES FICHES DU CINEMA 2002
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)10836
Nombre de salles de sortie (Paris)1
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris)14
Nombre d'entrée première semaine (Paris)2695
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (Province)12805
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)23641