Cremaster 4 (1994) Matthew Barney

Cremaster 4

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France06 juillet 2005
Procédé image35 mm - Couleur
Durée42 mn
DistributeurTamasa Distribution (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurMatthew Barney
ScénaristeMatthew Barney
Société de production Matthew Barney Studio (New York)
Société de production Barbara Gladstone Gallery (New York)
Société de production Fondation Cartier pour l'Art Contemporain
ProducteurMatthew Barney
ProducteurJames Lingwood
Producteur associéHervé Chandès
Distributeur d'origine Celluloid Dreams (Paris)
Directeur de la photographiePeter Strietmann
Ingénieur du sonSteve Hamilton
Ingénieur du sonSteve Silkensen
MixeurReilly Steele
Compositeur de la musique originaleJoe Brady
MaquilleurGabriel Bartalos
MonteurSchuyler Grant
MonteurEric Solstein
Coordinateur des effets spéciauxGabriel Bartalos
Photographe de plateauMichael James O'Brien

générique artistique

Matthew Barney
Dave Molyneux
Graham Molyneux
Steve Sinnott
Karl Sinnott
Christa Bauch
Colette Guimond
Sharon Marvel
John Stud Jr.

Bibliographie

Synopsis

Cremaster 4 se déroule sur l'île de Man, dont la création clôt Cremaster 3. Le film décrit deux actions simultanées : d'un côté deux équipes concurrentes (une jaune et une bleue) font le tour de l'île à motos ; de l'autre, le candidat Loughton (joué par Matthew Barney) s'apprête à explorer en solitaire des sous-terrains visqueux. Les deux équipes ainsi que le candidat Loughton sont aidés par une triade de fées asexuées et bodybuildés qui facilitent ou retardent leur progression respective. Pour mieux comprendre, il faut s'en remettre à la définition qui a inspiré le cycle Cremaster : le muscle Cremaster (du nom de son découvreur) provoque en se contractant l'ascension et la descente des testicules. Ainsi, dans ce quatrième volet, les deux équipes de moto symbolisent chacun des deux mouvements. Ce qui intéresse cet artiste hybride qu'est Matthew Barney, c'est la phase d'indétermination sexuelle dans la conception de l'être humain. La tentative finale de Loughton de faire fusionner le jaune et le bleu des deux équipes renvoie à cette indétermination (le vert). Le long parcours de Loughton dans des galeries visqueuses rappelle à la fois la place importante dans l'oeuvre de Matthew Barney de la performance physique (qui renvoie à sa carrière d'athlète) et le goût de l'artiste pour la vaseline et autre matière malléable à souhait. Quant à son costume blanc de dandy et ses cheveux roux laqués entre lesquels apparaissent des pousses de cornes, ils nous prouvent que son principal talent est celui d'une débordante imagination visuelle, comme un Walt Disney sous acide. Mais cinématographiquement parlant, le film ne dépasse pas la simple illustration de ses fantasmes.
© LES FICHES DU CINEMA 2002
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