The Road to Memphis (2002) Richard Pearce

La Route de Memphis

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France25 février 2004
Procédé image35 mm - Couleur
Durée100 mn
DistributeurBac Films (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurRichard Pearce
ScénaristeRobert Gordon
Société de production Road Movies Filmproduktion (Berlin)
Société de production Vulcan Productions
ProducteurRobert Kenner
CoproducteurMelissa Adelson
Producteur associéRobert Gordon
Producteur associéJeff Scheftel
Distributeur d'origine Bac Films
Directeur de la photographieRichard Pearce
Ingénieur du sonStuart Pearce
MonteurCharlton McMillan

générique artistique

Bobby Rush(dans son propre rôle)
B.B. King(dans son propre rôle)
Rosco Gordon(dans son propre rôle)
Rufus Thomas(dans son propre rôle)
Calvin Newborn(dans son propre rôle)
Hubert Sumlin(dans son propre rôle)
Chris Spindel(dans son propre rôle)
Don Kern(dans son propre rôle)
Louis "Cannonball" Cantor(dans son propre rôle)
Cato Walker(dans son propre rôle)
Little Milton Campbell(dans son propre rôle)
Sam Phillips(dans son propre rôle)
Ike Turner(dans son propre rôle)
Jim Dickinson(dans son propre rôle)
Howlin' Wolf(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

S'ils avaient voulu l'appeler "Sur la route de Memphis" ils l'auraient certainement fait. Mais le titre n'évoque pas tant le voyage qu'entreprennent certains vers la grande ville du blues, que le chemin par lui-même... Je vous rassure tout de suite, La Route de Memphis n'est pas aussi obscure que cette phrase d'introduction. Là où W. Wenders avait redoublé d'inventivité pour donner vie à trois pionniers du blues dans The Soul of a man (première des sept productions de Martin Scorsese à venir sur cette musique), Richard Pearce, réalisateur des Moissons de la Colère avec J. Lange et de La Liberté au bout du chemin avec W. Goldberg, emprunte une démarche plus classique, plus riche aussi. Et pour cause, il s'attaque à l'une des plus grandes figures du genre : B.B. King. Phénomène depuis des décennies, l'artiste évoque des débuts difficiles, des rêves, et un bonheur serein. Le spectateur se rend très vite à l'évidence : le blues est né dans les champs de coton, entre la ségrégation et l'espoir d'un partage généralisé. Voici bien le rêve du jeune Bee Bee King : offrir sa musique à un public toujours plus large et voir les Afro-Américains s'intégrer hors de la "Beale Street", quartier chaud et excitant de la ville. Ici, les archives sont abondantes, chose d'autant plus agréable que la plupart des protagonistes étaient présents lors du tournage. Le film est, entre autres, dédié à Rosco Gordon, pianiste immense ayant sombré dans l'oubli et s'en plaignant avec le sourire (pas un de ses disques dans les magasins de la Beale Street, investie par les Blancs !). Après avoir travaillé dans la blanchisserie, il retrouvera son piano pour une série de concerts, avant de s'éteindre vers la fin du tournage. Parmi les temps forts du film, on notera les retrouvailles émouvantes de Ike Turner (organiste) et de Sam Phillips (producteur d'Elvis Presley, qui donna plus qu'une simple chance aux bluesmen noirs). Et puis il y a Bobby Rush, bellâtre de 65 ans arpentant chaque semaine les restaurants du coin (ou pas) avec ses musiciens. C'est aussi ça La Route de Memphis : l'amour de la musique qui vous fait rouler dans un car mythique, et arriver à l'heure pour le Gospel du dimanche ! Une vie qu'on ne choisit pas, car c'est elle qui vous appelle.|#|#
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