Mon voyage d'hiver (2002) Vincent Dieutre

Pays de productionFrance ; Allemagne ; Belgique
Sortie en France19 novembre 2003
Procédé image35 mm - Couleur
Durée103 mn
DistributeurFilms Sans Frontières (Les) (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurVincent Dieutre
ScénaristeVincent Dieutre
Société de production Les Films de la Croisade
Coproduction Les Films sans Frontières
Coproduction Simple Productions (Bruxelles)
Coproduction Carré Noir RTBF (Liège)
Coproduction Tag/Traum Film und Videoproduktion GmbH KG (Köln)
ProducteurEmmanuel Giraud
ProducteurKathleen de Béthune
Producteur exécutifCatherine Hannoun
Directeur de productionFrançois Drouot
Distributeur d'origine Les Films sans Frontières
Directeur de la photographieBenoît Chamaillard
Directeur de la photographieJean-Marie Boulet
Ingénieur du sonPatric Chiha
MixeurNathalie Vidal
MixeurBernard Gabus
Compositeur de la musique préexistanteFranz Schubert
MonteurDominique Auvray

générique artistique

Itvan Kebadian(Itvan)
Vincent Dieutre(Vincent)
Walter Müller(Ulrich)
Hubert Geiger(Werner)
Andreas Staier(la pianiste)
Christoph Pregardien(le ténor)
Daniel Sepec(le violoniste)
Jean-Guihen Queyras(le violoncelliste)

Bibliographie

Synopsis

Vincent, artiste homosexuel, la quarantaine, se voit confier la responsabilité de ramener son filleul Itvan chez sa mère, à Berlin. Leur voiture sillonne l'Allemagne et des paysages enneigés. La musique des romantiques allemands accompagne totalement ce voyage initiatique, et en devient comme le commentaire abstrait. Itvan et Vincent semblent se parler peu ; mais imperceptiblement, l'aîné transmet à l'adolescent, son expérience et son savoir. Pour Vincent, l'Allemagne est un pays peuplé de fantômes, chargé de références culturelles et de souvenirs privés. Le voyage devient l'occasion de se souvenir, mais aussi de revoir d'anciens amants : Jorg, devenu dyslexique suite à un traumatisme infantile (un bombardement, à la fin de la guerre), Werner, qui fit de la prison pour avoir participé à un attentat politique... À travers eux, à travers les paysages et les rencontres de hasard, l'histoire de l'Allemagne se dessine en creux, perçue par le versant intime. De temps en temps, Itvan filme. Vincent l'emmène visiter un musée, assister à un concert (le jeune homme part à l'entracte, et préfère finir la soirée dans une salle de jeu). Il essaie de l'emmener à Buchenwald : Itvan refuse violemment. Et bientôt c'est Berlin. Vincent évoque les années du mur, et la réunification. Le voyage prend fin. Vincent repart seul, laissant ses bagages derrière lui.
© LES FICHES DU CINEMA 2003
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