Deep Blue (2001) Alastair Fothergill, Andy Byatt

La Planète bleue

Pays de productionGrande-Bretagne
Sortie en France04 février 2004
Procédé image35 mm - Couleur
Durée92 mn
DistributeurBac Films (source : ADRC)
>> Rechercher "Deep Blue" dans le catalogue Ciné-Ressources
imprimer

Générique technique

RéalisateurAlastair Fothergill
RéalisateurAndy Byatt
ScénaristeAlastair Fothergill
ScénaristeAndy Byatt
Auteur du commentaireFrançois Sarano
Société de production BBC - British Broadcasting Corporation
Société de production Greenlight Media
ProducteurAlix Tidmarsh
ProducteurSophokles Tasioulis
Producteur déléguéAndré Sikojev
Producteur déléguéStefan Beiten
Producteur déléguéNikolaus Weil
Producteur déléguéMike Phillips
Directeur de productionLynn Barry
Distributeur d'origine Bac Films
Directeur de la photographieDoug Allan
Directeur de la photographiePeter Scoones
Directeur de la photographieRick Rosenthal
Ingénieur du sonAndrew Wilson
Ingénieur du sonLucy Rutherford
Ingénieur du sonKate Hopkins
Compositeur de la musique originaleGeorge Fenton
MonteurMartin Elsbury
MonteurAmanda Hutchinson

générique artistique

Jacques Perrin(la voix du narrateur)

Bibliographie

Synopsis

La Planète bleue est, à plus d'un titre, innovant. Composé d'images souvent uniques du monde marin, il a nécessité plusieurs années de tournage. Car il étend son champ (et son hors-champ) d'exploration des récifs de corail aux côtes de l'Antarctique, de la surface des océans aux abîmes à la nuit sans fin, de l'infiniment grand à l'infiniment petit. Si les images du plancton, certes inhabituelles, ne sont pas exceptionnelles, ces êtres préhistoriques qui hantent l'obscurité totale des grands fonds ont en revanche rarement été aussi bien filmés. Des monstres de la nuit qui portent leur propre lumière au coeur des ténèbres. Mais ce qui ne manque pas de surprendre, ce n'est pas, pour dangereux qu'ait pu être le tournage, l'étonnant ballet des requins en chasse. Non, le plus impressionnant de tout est cette tornade sous-marine de poissons. Le mystère de ces manifestations reste entier, mais qu'elles aient été fixées sur la pellicule et qu'elles soient accessibles au grand public témoigne de l'estimable souci documentaire des deux réalisateurs. A. Fothergill est issu de l'unité d'histoire naturelle de la BBC. Il a beaucoup travaillé avec David Attenborough, notamment dans Life in the Freezer, célèbre série sur la vie animale en Antarctique. Andy Byatt est un chercheur converti au cinéma. Dans la même équipe que Fothergill à la BBC, ils ont souvent collaboré dans divers programmes. Ils nous entraînent vers les frontières de l'inconnu sur notre planète, témoignant à l'écran du pouvoir fascinant de la nature. Les profondeurs de la mer ont encore tant de choses à révéler. Leurs images nous font découvrir des témoins des âges les plus anciens de la Terre. Ils témoignent de l'implacable loi du plus fort (une scène bouleversante quand un groupe d'orques parvient, non sans peine, à séparer un baleineau de sa mère afin de le dévorer). On se souviendra également des plongeons (jusqu'à quinze mètres de profondeur) d'oiseaux pour attraper des poissons au large des Cornouailles. Dès lors, on regrettera les commentaires, très décevants, quand seul le silence peut rendre hommage à cet albatros qui lutte en solitaire contre la tempête, avant d'être rejoint par des milliers de ses congénères. Alors que les images nous ont largement convaincus, fallait-il conclure par cet appel, sans lien avec ce qui précède, pour protéger les océans ? La richesse que recèle la mer, dont le documentaire ne peut révéler qu'une infime partie, se devine au long de la projection et le besoin de protéger cette mer nourricière est criant. Encore une fois, une bonne image vaut mieux qu'un long discours... et les images ici sont si belles ! D'ailleurs, ce sont les images que l'on emporte avec soi comme le discours semble avoir été emporté par le vent du large.
© LES FICHES DU CINEMA 2004
Logo

Exploitation