Retour à Kotelnitch (2003) Emmanuel Carrère

Pays de productionFrance
Sortie en France25 février 2004
Procédé image35 mm - Couleur
Durée105 mn
DistributeurDiaphana (source : ADRC)
>> Rechercher "Retour à Kotelnitch" dans le catalogue Ciné-Ressources
imprimer

Générique technique

RéalisateurEmmanuel Carrère
ScénaristeEmmanuel Carrère
Société de production Les Films des Tournelles (Paris)
Société de production Roissy Films
ProducteurAnne-Dominique Toussaint
CoproducteurRaphaël Berdugo
Distributeur d'origine Diaphana (Paris)
Directeur de la photographiePhilippe Lagnier
Ingénieur du sonLudmilla Rubina
Ingénieur du sonHervé Guyader
Ingénieur du sonEmmanuel Croset
Compositeur de la musique originaleNicolas Zourabichvili
MonteurCamille Cotte

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

Emmanuel Carrère et son équipe se rendent par le train à Kotelnitch, une petite ville à 800 kilomètres à l'est de Moscou. Ils doivent assister à la fête célébrant la montée au ciel de l'âme d'Ania, une jeune femme qu'ils avaient rencontrée deux ans auparavant, assassinée avec son fils de huit mois par un fou. Carrère était venu à Kotelnitch pour réaliser un documentaire sur un prisonnier de guerre hongrois, oublié de tous, pendant 55 ans, dans un hôpital psychiatrique. C'est là qu'il avait fait la rencontre d'Ania, cette femme mystérieuse et mythomane, dont le fiancé est l'officier local du FSB, l'ex-KGB. Quelques mois plus tard, Carrère est retourné à Kotelnitch pour, cette fois, réaliser un film sur la ville et ses habitants. Il y a retrouvé Ania dont la récente maternité lui avait fait perdre quelque peu son prestige romanesque. Mais il continuait à filmer la vie, ou plutôtla survie, de cette ville perdue de Russie. Le film terminé, le réalisateur apprend l'assassinat d'Ania et de son fils. Carrère et son équipe se rendent alors une troisième fois à Kotelnitch, pour le 40e jour de leur mort, présenter les photos et les rushes où apparaissent les deux disparus. Ils participent à la fête familiale, mêlée de douleur, d'amertume et de culpabilité.Emmanuel Carrère comprend alors ce qu'il était venu faire à Kotelnitch : raconter son histoire.
© LES FICHES DU CINEMA 2004
Logo

Exploitation