Mondo meyer upakhyan (2003) Buddhadeb Dasgupta

Chroniques indiennes

Pays de productionInde
Sortie en France17 novembre 2004
Durée90 mn
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Générique technique

RéalisateurBuddhadeb Dasgupta
ScénaristeBuddhadeb Dasgupta
Société de production Cinemavault Releasing
ProducteurArya Bhattacherjee
Producteur exécutifArindam Mukherjee
Distributeur d'origine CTV International (Paris)
Directeur de la photographie Venu
Ingénieur du sonAnup Mukhopadayay
Compositeur de la musique originaleBiswadep Dasgupta
DécorateurKaushik Sarkar
DécorateurJayanta Kundu
MonteurRaviranjan Maitra

générique artistique

Samata Das(Lati)
Rituparna Sengupta(Rajani)
Arpan Basar(Shibu)
Ram Gopal Bajaj(Ganesh)
Pradip Mukherjee(Nagen)
June Malia(Bakul)
Sudipta Chakraborty(Basanti)
Shreelekha Mitra(Aysha)
Tapas Pal(Ganesh)

Bibliographie

Synopsis

Alors que tout semble possible, puisqu'un homme va bientôt marcher sur la lune, Buddhadeb Dasgupta conte les chroniques d'un village indien, perdu au fin fond de nulle part, dont la vie s'articule autour d'une maison close. Il donne chair à une multitude de personnages, censés représenter les contradictions de l'Inde et ses espoirs d'échappée. Le réalisateur n'en est pas à son galop d'essai. En effet, très célèbre en Inde, il nous a déjà offert en 2000 Uttara, un conte cruel sur l'égoïsme des villageois, opposés à l'intolérance des extrémistes. Ici, le cinéaste poursuit sa dénonciation, et chacun en prend pour son grade. Ainsi la prostitution est-elle dénoncée comme un fléau, dont les hommes - pères, maris, frères - sont les ardents complices et bénéficiaires. La femme est tout aussi vénale et égoïste, en acceptant de vendre ses filles. Les vieux, eux, dépérissent par manque d'attention. Toutefois, B. Dasgupta semble gagné par une sorte de semi-optimisme, hélas souvent maladroit, pour la nouvelle génération. Ces Chroniques indiennes prennent, dès lors, l'allure d'une fable morale un brin caricaturale. D'autant que l'auteur alourdit son propos par une mise en scène truffée de symboles grossiers. Et l'interprétation trop appuyée des acteurs (la mère en tête) ne fait qu'accroître la rigidité de sa démonstration. Il réussit néanmoins à imposer une certaine légèreté bienvenue, s'adonnant alors au comique de répétition, autour, notamment, des mésaventures du chauffeur de taxi.
© LES FICHES DU CINEMA 2004
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