The Corporation (2003) Mark Achbar, Jennifer Abbott

The Corporation

Pays de productionCanada
Sortie en France29 décembre 2004
Procédé image35 mm - Couleur
Durée144 mn
DistributeurARP Sélection (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurMark Achbar
RéalisateurJennifer Abbott
ScénaristeJoël Bakand'après son livre "The Corporation : the pathological pursuit of profit ..."
ProducteurMark Achbar
ProducteurBart Simpson
CoproducteurCari Green
CoproducteurNathan Neumer
CoproducteurTom Shandel
Producteur associéJoël Bakan
Producteur exécutifMark Achbar
Distributeur d'origine ARP Sélection (Paris)
Directeur de la photographieRolf Cutts
Directeur de la photographieJeff Hoffman
Directeur de la photographieKirk Tougas
Compositeur de la musique originaleLeonard J. Paul
Auteur des chansons originales Yo La Tengo
MonteurJennifer Abbott

générique artistique

Jane Akre(dans son propre rôle)
Ray Anderson(dans son propre rôle)
Joe Badaracco(dans son propre rôle)
Maude Barlow(dans son propre rôle)
Mark Barry(dans son propre rôle)
Edwin Black(dans son propre rôle)
Carlton Brown(dans son propre rôle)
Noam Chomsky(dans son propre rôle)
Peter Drucker(dans son propre rôle)
Samuel Epstein(dans son propre rôle)
Andrea Finger(dans son propre rôle)
Milton Friedman(dans son propre rôle)
Sam Gibara(dans son propre rôle)
Richard Grossman(dans son propre rôle)
Robert Hare(dans son propre rôle)
Robert Keyes(dans son propre rôle)
Naomi Klein(dans son propre rôle)
Michael Moore(dans son propre rôle)
Elaine Bernard(dans son propre rôle)
Howard Zinn(dans son propre rôle)
Chris Barrett(dans son propre rôle)
Luke McCabe(dans son propre rôle)
Gabriel Herbas(dans son propre rôle)
Lucy Hughes(dans son propre rôle)
Ira Jackson(dans son propre rôle)
Charles Kernaghan(dans son propre rôle)
Mark Kingwell(dans son propre rôle)
Tom Kline(dans son propre rôle)
Chris Komisarjevsky(dans son propre rôle)
Susan Linn(dans son propre rôle)
Robert Monks(dans son propre rôle)
Oscar Olivera(dans son propre rôle)
Jonathon Ressler(dans son propre rôle)
Jeremy Rifkin(dans son propre rôle)
Anita Roddick(dans son propre rôle)
Vandana Shiva(dans son propre rôle)
Michael Walker(dans son propre rôle)
Robert Weissman(dans son propre rôle)
Steve Wilson(dans son propre rôle)
Irving Wladawsky-Berger(dans son propre rôle)
Mary Zepernick(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

En 2000, Naomi Klein dénonçait la tyrannie des marques dans No Logo, succès planétaire devenu très vite symbole du mouvement altermondialiste. Cette jeune journaliste canadienne avait établi un rapport fracassant sur l'intrusion de l'entreprise dans nos vies quotidiennes, en imposant ses produits uniformisés et inventant une consommation-style de vie. Disneyland devenait le paradis sur terre, et notre identité se révélait par les vêtements que l'on portait. Quatre ans plus tard, Jennifer Abbott et Mark Achbar, "coréalisateurs activistes", épaulés par Joel Bakan, scénariste et auteur du livre éponyme, s'intéressent au comportement de l'entreprise, définie juridiquement comme une personne morale. En tant que "personne", elle a donc des droits et des obligations, au même titre que l'homme, légalement appelé, lui, personne physique. Mais l'entreprise se comporte-t-elle civilement ? Abbott et Achbar démontrent plutôt qu'elle présente tous les symptômes du psychopathe ! Parmi eux : indifférence aux sentiments d'autrui, duplicité et mensonges pour générer du profit, non-respect des normes sociales établies par la loi... En clair : licenciements abusifs, dégradation de l'environnement, exploitation de la main d'oeuvre "bon marché", etc. Les psy-documentaristes étayent longuement leur diagnostic par différentes études de cas, aussi édifiantes qu'hallucinantes. Les données ne sont pourtant pas nouvelles, l'adjectif "citoyenne" que l'entreprise veut s'adjoindre depuis quelques années tentait déjà de pallier les reproches qui lui sont faits. L'originalité de The Corporation réside plutôt dans son approche politique : il oppose subtilement le désir individuel au choix collectif, et ce choix collectif au désir de l'entreprise. Tout porte à croire en effet que l'entreprise a été désertée par toute âme humaine, et navigue seule sur les flots internationaux. Ainsi, individuellement, personne ne veut priver des gens démunis de leur seule ressource vitale : l'eau. Et pourtant, collectivement, tous acceptent rendre cette eau payante. Le paradoxe est des plus cyniques ! L'entreprise serait bel et bien devenue une personne, capable de décider, d'imposer ses choix et d'oeuvrer pour elle-même (tout en faisant croire qu'aucune autre solution n'est possible) et jouissant de droits de plus en plus étendus. Mais, si l'entreprise ne se comporte pas civilement, on peut se demander si on (et qui ?) attend d'ailleurs qu'elle le fasse. A l'heure glorieuse des suites sur grand écran, on attend impatiemment The Corporation 2, la revanchede
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