Sisters in law (2004) Kim Longinotto, Florence Ayisi

Sisters in law

Pays de productionGrande-Bretagne ; Cameroun
Sortie en France08 mars 2006
Procédé image35 mm - Couleur
Durée104 mn
DistributeurAd Vitam (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurKim Longinotto
RéalisateurFlorence Ayisi
Société de production Vixen Films (London)
ProducteurKim Longinotto
Distributeur d'origine Ad Vitam Distribution (Paris)
Directeur de la photographieKim Longinotto
Ingénieur du sonMary Milton
Compositeur de la musique originale D'Gary
MonteurOllie Huddleston

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

L'Anglaise K. Longinotto s'est associée à F. Ayisi, une Camerounaise, pour explorer le système judiciaire camerounais pris en mains par une nouvelle génération de femmes, à Kumba, non loin du Nigeria, dans une zone autrefois colonisée par les Anglais et en majorité musulmane (les habitants y parlent tantôt l'anglais, tantôt le pidgin). Les "Soeurs de loi" du titre (qui ne comporte pas de traits d'union : à ne pas confondre, donc, avec "belles-soeurs"), désignent à la fois les "soeurs" devant la loi que sont les épouses ou les fillettes défendues en justice, et les "soeurs" juristes, ces femmes au travail que ce documentaire s'attache à suivre : Vera Ngassa, qui occupe le poste de procureur général, et ses partenaires, la juge Beatrice Ntuba et l'avocate Veraline. Les trois femmes font preuve d'une saine autorité, refusant l'apitoiement des accusés ("Pas de larmes ici !") ou leur familiarité ("Don't you sister me !"). En les suivant, le film nous fait découvrir le déroulement de plusieurs affaires, de l'instruction au procès. C'est ainsi que l'on voit le pédophile qui a violé sa petite voisine Sonita se faire condamner aux travaux forcés, avant d'être renvoyé au Nigeria. Manka, une autre fillette, orpheline de 6 ans, a le corps couvert de cicatrices. Sa tante, qui l'a emmenée en ville, est arrêtée et se défend très mal. Manka réapprend à sourire auprès de Vera. La tante plaide coupable et est incarcérée dans la prison d'État de Kumba. Après avoir été frappée par son mari (il l'avait vue parler à un homme), Ladi est repartie dans sa famille, sans lui demander la permission. Le mari ne pourra pas prouver l'adultère, et Ladi devient une femme libre. Anima, autre femme battue, brise un tabou en osant conduire son mari au tribunal. Son entourage fait pression pour qu'elle regagne son foyer, mais, l'homme n'ayant que des arguments simplistes ("Je ne l'aurais pas battue sans raison !"), elle finit par obtenir le divorce.
© LES FICHES DU CINEMA 2006
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