La Nuit de la vérité (2004) Fanta Régina Nacro

Pays de productionFrance ; Burkina-Faso
Sortie en France06 juillet 2005
Procédé image35 mm - Couleur
Durée100 mn
DistributeurHistoires Weba (Les) (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurFanta Régina Nacro
ScénaristeMarc Gautron
ScénaristeFanta Régina Nacro
Société de production Acrobates Films (Paris)
Société de production Les Films du Défi (Ouagadougou)
Société de production France 3 Cinéma
Producteur déléguéClaire Lajoumard
Producteur déléguéFanta Régina Nacro
Distributeur d'origine Les Histoires Weba (Paris)
Directeur de la photographieNara Keo Kosal
Ingénieur du sonDana Farzanehpour
MixeurEric Tisserand
Compositeur de la musique originale Naba Yaadega
Compositeur de la musique originaleSami Rama
DécorateurBill Mamadou Traoré
MonteurAndrée Davanture
Photographe de plateauXavier Lambours

générique artistique

Naky Sy Savané(Edna)
Moussa Cissé(Théo)
Georgette Paré(Soumari)
Adama Ouedraogo(le président)
Rasmane Ouedraogo(Tomoto)
Sami Rama(Fatou)
Yves Thombiano(N'Gové)
Claude Kaboré(Youba)
Odilia Yoni(la tante Awa)
Cédric Zida(Honoré)
Raissa Andréa Yoni(Mina)
Naba Yaadega(les danseurs)
Serge Henry(le chauffeur)

Bibliographie

Synopsis

Edna, de l'ethnie Nayaks, est la femme du Président. Ivre de douleur, elle se rend sur la tombe de son fils Michel, 12 ans, tué par les Bonandés, l'ethnie rivale. Son mari cherche à la réconforter, vainement. Au retour, leur cortège officiel manque de renverser Tomoto, un Bonandé. Il les poursuit avec son coupe-coupe, sans parvenir à rattraper les puissantes berlines. Chemin faisant, Tomoto heurte un cadavre, trace des combats interethniques qui déchirent le pays depuis 10 ans. Puis, il croise la route d'un camion, conduit par un Bonandé de ses amis, qui le ramène au camp. Celui-ci, dirigé par le colonel Théo, est en effervescence. On s'apprête, en effet, à recevoir les Nayaks et leur Président pour sceller, lors d'une grande fête, la réconciliation. Les réticences sont pourtant nombreuses. Edna refuse la paix, et réclame vengeance pour son fils. Côté Bonandé, c'est Tomoto qui exprime son mépris des Nayaks. Chaque camp fait néanmoins un effort, et la rencontre a lieu. D'abord tendus, les visages se décrispent. En particulier grâce à la personnalité solide et droite de Soumari, l'épouse pleine d'entregent du colonel Théo. Mais Edna, elle, ne perd pas sa haine de vue, et quand Théo lui confesse être l'auteur du meurtre de son fils, elle assouvit sa vengeance en le faisant rôtir. Découvrant le cadavre, le Président la tue, contenant ainsi in extremis l'explosion de violence. La paix est sauvée.
© LES FICHES DU CINEMA 2005
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