El Milagro de Candeal (2004) Fernando Trueba

Le Miracle de Candeal

Pays de productionEspagne
Sortie en France13 juillet 2005
Procédé image35 mm - Couleur
Durée133 mn
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Générique technique

RéalisateurFernando Trueba
ScénaristeFernando Trueba
Société de production Fernando Trueba Producciones Cinematográficas (Madrid)
Producteur associéCarlos Cuadros
Producteur exécutifCristina Huete
Producteur exécutifCarlos López
Directeur de productionAngélica Huete
Distributeur d'origine Albares Productions (Paris)
Directeur de la photographieJuan Molina
Ingénieur du sonPierre Gamet
MixeurJosé Antonio Bermúdez
MixeurJosé Luis Crespo
Compositeur de la musique originaleCarlinhos Brown
Compositeur de la musique originale Mateus
Compositeur de la musique originaleBebo Valdés
Compositeur de la musique originaleCaetano Veloso
MonteurCarmen Frías
GraphisteJavier Mariscal

générique artistique

Carlinhos Brown(dans son propre rôle)
Bebo Valdés(dans son propre rôle)
Dona Angelina(dans son propre rôle)
Felipe De Souza(dans son propre rôle)
Gilberto Gil(dans son propre rôle)
Patricia Marchesini(dans son propre rôle)
César Mendes(dans son propre rôle)
Marisa Monte(dans son propre rôle)
Mestre Pintado do Bongo(dans son propre rôle)
Caetano Veloso(dans son propre rôle)
Mateus(dans son propre rôle)
Tita(dans son propre rôle)
Graciete(dans son propre rôle)
Pedrinho(dans son propre rôle)
Jair(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

L'une des légendes du piano cubain, Bebo Valdés, débarque à Bahia. Il est accueilli par Mateus, chanteur-compositeur qui répète dans une église. Tous deux partent à la rencontre de Carlinhos Brown, chanteur-compositeur-percussioniste natif de Candeal, quartier déshérité de Bahia. Carlinhos invite Bebo à jouer avec son groupe. Bebo se rend aussi chez le légendaire chanteur Caetano Veloso (dans sa luxueuse résidence au bord de l'eau), chez le ministre de la Culture, Gilberto Gil, lui aussi chanteur, ou chez le Mestre Pintado do Bongô, le vieux maître de percussions de Carlinhos. Ensuite, il visite le quartier de Candeal et découvre les différentes écoles de musique (gratuites) mises en place par Carlinhos. Son Pracatum est même le seul conservatoire populaire du Brésil. Au-delà de la musique, les jeunes apprennent à apprendre ! Ils reçoivent aussi des cours d'éducation civique et des rudiments d'éducation politique. Carlinhos et Bebo rendent aussi visite à Doña Angelina, vieille gourou qui les bénit en récitant des prières ancestrales. Enfin, vient le jour du légendaire festival où Carlinhos est, évidemment, le maître de cérémonie, accompagné des 200 percussionnistes de son groupe, Timbalada. Devenu l'un des ténors de la scène brésilienne, Carlinhos Brown n'a pas oublié qu'il vient d'une favela sinistrée. Lorsque plusieurs de ses anciens compagnons ont été abattus, il a pris conscience que la musique lui avait sauvé la vie... et a voulu agir pour les nouvelles générations. De fait, depuis son initiative, Candeal est devenu un quartier sûr et très vivant. Les travaux sont effectués ensemble pour l'intérêt commun, l'éducation et la solidarité sont au coeur des préoccupations de tous. On voit bien là le sujet passionnant (ce fameux "miracle" social) qui attire Fernando Trueba. Mais, fou de musique (il a déjà signé un dévot documentaire sur le jazz cubain, Calle 54), il s'égare un peu entre deux films : le (passionnant) document sur les percussions et leur essence rythmique (réfléchissant aux communes racines africaines entre Cuba et Brésil) et le portrait d'une initiative sociale unique. De part et d'autres, nous sommes donc un peu frustrés. D'abord, de ne pas mieux maîtriser les réels enjeux de cette action ; d'autre part, de ne pas aller plus avant dans le travail concret des musiciens. Frustrés aussi du manque d'éléments permettant de comprendre exactement la démarche de Brown. Mais Trueba, qui fabrique une simili-fiction en provoquant la visite de Bebo Valdés, "met en scène" son documentaire et fuit les interviews, crée un langage original (parfois déstabilisant). Plus encore, il nous rend témoins d'un événement civique fort et enthousiasmant qui pourrait avoir valeur d'exemple pour le reste des pays du Tiers-Monde. Ce n'est pas rien !
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