Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés (2005) Marc-Antoine Roudil, Sophie Bruneau

Pays de productionFrance ; Belgique
Sortie en France08 février 2006
Procédé image35 mm - Couleur
Durée80 mn
DistributeurBodega Films (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurMarc-Antoine Roudil
RéalisateurSophie Bruneau
Société de production ADR Productions (Paris)
Société de production Alter Ego Films (Bruxelles)
Producteur déléguéSophie Bruneau
Producteur déléguéMarc-Antoine Roudil
Producteur déléguéDelphine Morel
Producteur déléguéJacques Debs
Distributeur d'origine Bodega Films (Paris)
Directeur de la photographieAntoine-Marie Meert
Ingénieur du sonMarc-Antoine Roudil
MixeurPhilippe Baudhuin
MonteurPhilippe Boucq

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

Les premières images, sobres et prises sur le vif, posent le décor : il existerait un lien entre notre mal-être et notre travail. Ainsi serions-nous tous atteints d'un virus, pas forcément mortel mais inéluctablement diffus : le stress, dont nous ne pourrions plus guère nous prémunir, seulement nous soigner. Ce diagnostic a été livré par C. Dejours, psychiatre-psychanalyste, dans son essai "Souffrance en France", que les réalisateurs ont voulu ici "adapter", ou plus précisément illustrer. S. Bruneau et M-A. Roudil, auteurs du rigoureux Pardevant notaire, s'immiscent donc dans des rencontres entre médecins ou psychologues et patients en arrêt maladie. Quatre de ces consultations sont filmées. La première concerne une ouvrière qui n'arrive pas à assumer une cadence de travail accrue et une ambiance plus compétitive, depuis le rachat de son entreprise par une société américaine. La deuxième donne la parole à un directeur d'agence de La Poste, dépassé par les objectifs commerciaux qu'il a dû se fixer sous la pression de sa hiérarchie. La troisième consultation témoigne de l'humiliation et des interrogations d'une femme de ménage "utilisée" comme aide-soignante dans une maison de retraite, puis "rejetée" au ménage après un accident du travail forcément gênant pour son employeur. La quatrième, enfin, montre une fois encore l'effondrement d'une responsable de magasin, reléguée par sa directrice au poste de simple employée après 19 ans de "bons et loyaux services".
© LES FICHES DU CINEMA 2006
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