Juventude em marcha (2005) Pedro Costa

En avant, jeunesse

Pays de productionPortugal ; France ; Suisse
Sortie en France13 février 2008
Procédé image35 mm - Couleur
Durée155 mn
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Générique technique

RéalisateurPedro Costa
ScénaristePedro Costa
Société de production Contracosta Produções (Lisboa)
Société de production Les Films de L'Etranger (Strasbourg)
Société de production Unlimited Productions (Schiltigheim)
Société de production Ventura Films (Meride, Suisse)
Coproduction Arte France Cinéma
Coproduction RTP - Rádio Televisão Portuguesa (Lisboa)
Coproduction RSI - Radiotelevisione Svizzera di lingua Italiana (Lugano)
ProducteurFrancisco Villa-Lobos
CoproducteurPhilippe Avril
CoproducteurAndres Pfäffli
CoproducteurElda Guidinetti
Directeur de productionJoaquim Carvalho
Directeur de la photographiePedro Costa
Directeur de la photographieLeonardo Simões
Ingénieur du sonOlivier Blanc
MixeurJean-Pierre Laforce
MonteurPedro Marques

générique artistique

Ventura
Vanda Duarte
Beatriz Duarte
Gustavo Sumpta
Cila Cardoso
Isabel Cardoso
Alberto "Lento" Barros
Antonio " Nhurro " Semedo
Paulo Nunes
José Maria Pina
André Semedo
Alexandre Silva
Paula Barrulas

Bibliographie

Synopsis

Clotilde est la femme de Ventura. Tous deux habitent Fontainhas, un quartier misérable de la banlieue de Lisbonne. Lui est un ouvrier de 75 ans, originaire du Cap-Vert. Un jour, Clotilde le quitte et le jette à la rue, balançant par la fenêtre les affaires qui lui appartiennent. Commence alors pour Ventura une période d’errance. Toute la journée, le vieil homme se déplace de taudis en taudis, à travers le bidonville de Fontainhas, pour rendre visite à ceux qu’il appelle ses «enfants». Il retrouve tel ouvrier pour le déjeuner, puis part visiter tel autre, désireux d’envoyer une lettre d’amour. Inlassablement, Ventura lui récite la lettre qu’il envoya jadis à sa femme, Capverdienne restée au pays tandis qu’il construisait des maisons à Lisbonne. Chaque jour, il rencontre aussi Vanda, jeune mère malade, en cure de désintoxication. Il se rend également au musée. Ses errances quotidiennes l’entraînent alternativement des sombres bidonvilles du quartier aux nouveaux appartements que la municipalité lui propose. Régulièrement, il visite l’appartement qui lui est offert. Flambant neuf, d’une blancheur trop éclatante, Ventura lui préfère son vieux taudis, où il a ses repères, où il peut traîner d’amis en amis. Surtout, il le trouve trop petit pour accueillir tous ses «enfants». Mais il accepte finalement, pensant que ce sont eux, désormais, qui viendront lui rendre visite.
© LES FICHES DU CINEMA 2008
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