Comment j'ai détesté les maths (2012) Olivier Peyon

Pays de productionFrance
Sortie en France27 novembre 2013
Procédé image35 mm - Couleur
Durée103 mn
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Générique technique

RéalisateurOlivier Peyon
ScénaristeOlivier Peyon
ScénaristeAmandine Escoffier
Société de production Haut et Court (Paris)
Société de production Zadig Films (Paris)
Société de production Arte France Cinéma
Société de production CNDP - Centre National de Documentation Pédagogique (Paris)
ProducteurLaurence Petit
ProducteurCarole Scotta
ProducteurBruno Nahon
Producteur exécutifEugénie Michel-Villette
Directeur de productionChristina Crassaris
Distributeur d'origine Haut et Court (Paris)
Directeur de la photographieAlexis Kavyrchine
Ingénieur du sonXavier Griette
MixeurJean Mallet
Compositeur de la musique originaleNicolas Kuhn
Compositeur de la musique originaleOlivier Peyon

générique artistique

Cédric Villani(dans son propre rôle)
François Sauvageot(dans son propre rôle)
Anne Siety(dans son propre rôle)
Jean-Pierre Bourguignon(dans son propre rôle)
Jean Dhombres(dans son propre rôle)
Jim Simons(dans son propre rôle)
Eitan Grispun(dans son propre rôle)
Robert Bryant(dans son propre rôle)
George Papanicolaou(dans son propre rôle)
Bernd Strumfels(dans son propre rôle)
Sri V.V.N.N.S Ram(dans son propre rôle)
Dave Auckly(dans son propre rôle)
Jill Adler(dans son propre rôle)
Joshua Zucker(dans son propre rôle)
Gert-Martin Greuel(dans son propre rôle)
Matteo Novaga(dans son propre rôle)
Giovanni Bellettini(dans son propre rôle)
Tal Malkin(dans son propre rôle)
Rocco Servedio(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Critère scolaire d’excellence, torture humiliante pour la plupart des élèves sous toutes les latitudes, les mathématiques ont pris, depuis un demi-siècle, une place prépondérante dans les avancées techniques dont bénéficie, et pâtit parfois, l’humanité. Intrigué par le paradoxe entre la désaffection, largement répandue pour les maths et leur omniprésence dans les usages contemporains, le documentariste Olivier Peyon s’est lancé, pour tenter d’en éclairer les causes, dans une enquête qui l’a conduit à travers le monde. De la même façon que les mathématiques traversent la société, il lui fallait traverser les différents champs de leurs applications : enseignement, recherche fondamentale, technologie, politique, finance. De Nantes à Berkeley, de Hyderabad à Stanford, de Paris à Oberwolfach, le réalisateur nous entraîne à la rencontre de ceux, enseignants, traders, chercheurs, directeurs d’instituts..., pour qui le langage mathématique n’est pas un mystère mais un idiome commun, source de découverte, de plaisir et d’émotion, au-delà de substantiels profits. Les paroles de François Sauvageot, ludique et passionné prof de Maths sup à Nantes, et d’Anne Siety, psychopédagogue déterminée à dénouer les blocages engendrés par cette discipline à part, croisent ainsi celle de Cédric Villani, directeur de l’Institut Poincaré, Médaille Fields 2010. Pédagogue starisé, ce dernier cultive à coup de lavallières et broches «araignées», une apparence de dandy extravagant qui ne l’empêche nullement de partager avec ses pairs recherches et balades dans la neige au coeur de la forêt allemande, à l’Institut Oberwolfach, magnifique lieu entièrement dédié aux mathématiciens. Outre-Atlantique, Robert Bryant, directeur du MSI de Berkeley aux faux airs d’Ed Harris, laisse, à l’issue d’une intervention sérieuse, surgir son émoi devant la beauté d’une sculpture évoquant les mathématiques. Oui, les mathématiques sont porteuses de beauté et de poésie, n’en déplaise à ceux qui lui doivent leurs plus vertigineux sentiments d’incompréhension. Mais la perfection des équations peut conduire à une désastreuse réaction en chaîne comme le montre l’entretien avec Jim Simons, trader milliardaire de Wall Street, acteur de la modélisation mathématique appliquée à la finance et donc de la crise des subprimes. Comme tout outil, les mathématiques portent en elles le pire et le meilleur mais, contrairement à un couteau que tout un chacun peut utiliser à bon ou mauvais escient, bien peu réussissent à maîtriser l’abstraction et la complexité des chiffres. Directeur de l’IHES, mathématicien de haut vol, Jean-Pierre Bourguignon est un pèlerin de la cause des mathématiques, dont il se désespère qu’on oublie, au-delà de leur fonction d’outil, la dimension philosophique du doute perpétuel, vertu cardinale à ses yeux. Tour à tour réconfortant, émouvant et inquiétant, cet ambitieux voyage en Mathématiques ouvre des voies de réflexion, aiguise notre curiosité et s’avère un apprivoisement très réussi d’un univers qui, bien qu’abscons pour la majorité d’entre nous, détermine pourtant chaque jour un peu plus nos modes de vie.
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