Visages, villages (2016) Agnès Varda

Pays de productionFrance
Sortie en France28 juin 2017
Procédé image35 mm - Couleur
Durée84 mn
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Générique technique

RéalisateurAgnès Varda
ScénaristeAgnès Varda
Scénariste JR
Société de production Ciné Tamaris
Société de production Social Animals (Paris)
Société de production Rouge International (Paris)
Société de production Arte France Cinéma
Société de production Arches Films (Paris)
CoproducteurCharles S. Cohen
CoproducteurNadia Turincev
CoproducteurNichole Fu
CoproducteurEtienne Comar
Producteur associéEmile Abinal
Producteur déléguéRosalie Varda
Directeur de productionCécilia Rose
Distributeur d'origine Le Pacte (Paris)
Directeur de la photographieClaire Duguetpour le tournage à Bonnieux, Reillanne, et Usine
Directeur de la photographieNicolas Guicheteaupour le tournage à Paris, Usine, et dans le Nord
Directeur de la photographieValentin Vignetpour le tournage à la BnF et sur la côte normande
Directeur de la photographieRomain Le Bonniecpour le tournage à Vexin, au Havre et à Pirou
Directeur de la photographieRaphaël Minnesotapour le tournage au Musée du Louvre
Directeur de la photographieRoberto De Angelispour le tournage en Suisse
Ingénieur du sonDavid Chaulierpour le tournage à Bonnieux, Reillanne, Usine, la BnF, et la côte Normande
Ingénieur du sonAlan Savarypour le tournage à Vexin, au Musée du Louvre, au Havre, et à Pirou
Ingénieur du sonPierre-Henri Thiebautpour le tournage à Paris et en Suisse
Ingénieur du sonMorgane Lannielpour le tournage rue Daguerre
MixeurOlivier Goinard
Compositeur de la musique originaleMatthieu Chédid
Directeur artistiqueGuillaume Cagniard
MonteurMaxime Pozzi-Garcia
MonteurAgnès Varda
Photographe de plateauAgnès Varda
Photographe de plateau JR

générique artistique

Agnès Varda(la voix de la narratrice)

Bibliographie

Synopsis

D’un côté, Agnès Varda : la cinéaste, seule femme à faire partie de la Nouvelle Vague originelle, est devenue une figure indéboulonnable du cinéma français. De l’autre, JR : ce « street artist » spécialisé dans les collages photographiques s’est fait un nom en « décorant » de façon éphémère des paysages urbains avec ses créations, et s’est aventuré dans le documentaire avec Women Are Heroes (présenté à la Semaine de la critique en 2010). Entre les deux, une rencontre initiée en 2015 par Rosalie Varda, fille de la réalisatrice, qui a senti que le courant pouvait passer entre ces deux personnalités que plus de cinquante ans séparent. Varda, désormais 88 printemps, et JR, 34 ans, étaient faits pour s’entendre : ils partagent une complicité de tous les instants, une curiosité pour les autres, une envie d’aller vers l’inconnu. Le « road trip » qu’ils entament ensemble sur les routes de France, en prenant soin de s’éloigner des grandes villes (territoire que maîtrise JR, et dont Varda veut en quelque sorte le libérer), prend alors des allures de joyeuse introspection. À mesure qu’ils avancent, Varda rappelle à JR qu’elle doit regarder en arrière. Certaines rencontres ravivent des souvenirs d’enfance, un lieu peut lui évoquer un proche disparu... JR se montre toujours à l’écoute, attentif lorsque Varda se confie à lui (et au spectateur) sur sa vision déclinante : elle, dont le métier consiste à capter les images, voit flou, et doit subir des traitements réguliers. Dès lors, le hasard qui prédominait dans le choix des destinations du tandem (ils se rendaient dans certains villages simplement parce qu’ils y connaissaient quelqu’un) cède la place à des déplacements plus précis, qui résonnent plus profondément pour Varda et JR. Ce dernier présente ainsi à sa comparse sa grand-mère centenaire, puis les dockers qui avaient collaboré à l’une de ses installations, dans le port du Havre. Sur cette côte normande, Varda se souvient, elle, de son ami Guy Bourdin, et veut lui rendre hommage. Visages villages bascule alors, par intermittences, du road movie à la captation, sans fioritures, de l’élaboration d’une oeuvre d’art éphémère (ce qui, aux yeux des deux créateurs, n’en nourrit que plus la beauté). Par ailleurs, le film est ponctué d’improvisations fantaisistes, typiques du style Varda. Tout au long de leur périple, Agnès veut faire faire enlever ses lunettes noires à JR. Elle dit que son look lui rappelle le « philosophe solitaire » Jean-Luc Godard, auquel elle avait réussi à retirer ses lunettes, en 1961, le temps d’un petit film inclus dans Cléo de 5 à 7. Le duo s’amuse à pasticher une séquence de Bande à part dans le musée du Louvre. Puis Varda emmène son compère à Rolle, pour rencontrer Godard. Mais celui-ci se dérobe, laissant juste devant sa porte close un message, qui évoque Jacques Demy de façon codée, et fait souffrir Agnès. Émue - et émouvante -, elle confie son trouble, sa tristesse et sa colère à JR, qui, pour la consoler, accepte enfin de retirer ses lunettes. Puis, les deux malicieux complices, que l’on accompagne depuis le début du film comme deux de nos amis, nous quittent, tournés vers l’avenir...
© LES FICHES DU CINEMA 2017
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)66766
Nombre de salles de sortie (Paris)28
Nombre d'entrée première semaine (Paris)26216
Nombre d'entrées première semaine (France)73403
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)266193
Nombre de salles de sortie (France)130

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