Synopsis
Maroc, 1920. En garde à vue à la gendarmerie, Albert raconte son histoire. Novembre 1918. Le belliqueux lieutenant Pradelle envoie deux soldats en reconnaissance. Ils sont tués : c’est l’assaut. Albert comprend que Pradelle leur a tiré dans le dos pour relancer la bataille. Édouard, en sauvant Albert, a le bas du visage arraché par une explosion. À l’hôpital, il dit à Albert qu’il ne veut pas revoir son père, Marcel Péricourt, riche homme d’affaires qu’il déteste. Albert le fait passer pour mort. Paris, 1919. Albert héberge Édouard, qui crée des masques pour cacher sa blessure. Celui-ci lui propose de vendre des monuments aux morts sur catalogue puis de disparaître en Afrique avec l’argent. Pradelle, qui a épousé Madeleine, la soeur d’Édouard, a fait fortune dans un trafic de cercueils. Péricourt embauche Albert, dernier à avoir connu son fils, comme comptable. Albert vole dans la caisse pour payer les catalogues. Péricourt veut financer un monument aux morts. Édouard participe à l’appel d’offre et Péricourt, reconnaissant sa signature, demande à rencontrer l’artiste. Les malversations de Pradelle sont révélées. Escroqué, Péricourt demande à son gendre de retrouver le fautif, en échange de l’arrêt des poursuites contre lui. Pradelle piste Édouard à l’hôtel Lutetia. Albert tue accidentellement Pradelle. Au Lutetia, Péricourt reconnaît son fils et lui demande pardon. Édouard le serre dans ses bras puis se jette dans le vide. L’histoire d’Albert terminée, le gendarme, père d’un des soldats tués par Pradelle, le laisse s’enfuir.
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