Synopsis
En l'an 2018, le monde est dirigé par les Grands Consortiums dont les chefs, anonymes, prennent pour tous les citoyens de la planète les décisions qui les concernent. Comme distraction, ils ont inventé le « Rollerball », jeu meurtier qui a lieu dans une gigantesque arène contenant des milliers de spectateurs et diffusé en direct par la télévision sur la totalité du globe. Jonathan est la vedette incontestée de ce sport qui consiste à marquer des buts en utilisant des boulets de fer crachés par un canon. Vêtus de cuir, portant des gants cloutés de pointes acérées, les joueurs ne se privent pas de cogner sur leurs adversaires car presque tous les coups sont permis. A l'issue d'une partie qu'il a brillamment remportée, Jonathan apprend des dirigeants des Consortiums qu'on veut l'obliger à démissionner. Comme il ne comprend pas cette décision, Jonathan va mener son enquête. Peu à peu, il découvre que sa célébrité gêne les dirigeants ; le « rollerball », dans l'esprit de ses créateurs, devait démontrer, en effet, la vanité de tout effort personnel, ceci afin que les masses populaires demeurent amorphes et soient plus faciles à régenter. A l'occasion d'une fastueuse réception donnée en son honneur, Jonathan devait annoncer qu'il abandonnait le « rollerball ». Il n'en fait rien et se présente avec ses co-équipiers habituels aux grand jeux de Tokyo. Cette fois, les règles ont été encore durcies et la manifestation dégénère en massacre : les motos prennent feu, les mêlées ne laissent qu'un amas de chairs sanguinolentes. Le meilleur ami de Jonathan est mortellement blessé. Après le match, Jonathan retrouve sa femme « attribuée » à un cadre. Elle l'enjoint, elle aussi, de renoncer au « rollerball ». A New-York, les organisateurs décrètent que le jeu sera de durée illimitée. Autant dire que le combat ne cessera que faute de combattant. Jonathan, resté seul en piste avec un adversaire à sa merci, décide de l'épargner. II sort de l'arène sous les applaudissements de la foule : plus que jamais, il est le n° 1, le héros de ce peuple en délire.
© Les fiches du cinéma 2003