Una giornata particolare (1976) Ettore Scola

Une journée particulière

Pays de productionItalie ; Canada
Sortie en France07 septembre 1977
Procédé image35 mm - Couleur
Durée105 mn
DistributeurTamasa Distribution (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurEttore Scola
Assistant réalisateurSilvio Ferri
Assistant réalisateurMarco Pettini
ScénaristeEttore Scola
ScénaristeRuggero Maccari
Collaborateur scénaristiqueMaurizio Costanzo
Société de production Compagnia Cinematografica Champion (Roma)
Société de production Canafox (Montréal)
ProducteurCarlo Ponti
Directeur de productionGiorgio Scotton
Distributeur d'origine C.C.F.C. - Compagnie Commerciale Française Cinématographique (Paris)
Directeur de la photographiePasqualino De Santis
CadreurIdelmo Simonelli
CadreurDaniel Fournier
Ingénieur du sonCarlo Palmieri
Ingénieur du sonJean-Michel Rouard
MixeurFranco Bassi
Compositeur de la musique originaleArmando Trovajoli
DécorateurLuciano Ricceri
CostumierEnrico Sabbatini
MaquilleurFranco Freda
MaquilleurMarie-Angèle Protat
CoiffeurAda Palombi
MonteurRaimondo Crociani
ScriptIlde Muscio
ScriptPaola Scola
RégisseurMaurizio Anticoli
Coordinateur des effets sonoresLuciano Anzellotti

générique artistique

Sophia Loren(Antonietta)
Marcello Mastroianni(Gabriele)
John Vernon(Emanuele)
Françoise Berd(la concierge)
Patrizia Basso(Romana)
Tiziano De Persio(Arnaldo)
Maurizio Di Paolantonio(Fabio)
Antonio Garibaldi(Littorio)
Vittorio Guerrieri(Umberto)
Alessandra Mussolini(Maria Luisa)
Nicole Magny(la fille de l'officier)

Bibliographie

Périodiques

Synopsis

Ce n'est certes pas une journée comme les autres : en ce 8 mai 1938, venu en visite officielle, le Führer rencontre le Duce. Et toutes les maisons de Rome se vident pour assister à la parade. Malgré son admiration pour Mussolini, Antonietta est contrainte, afin de vaquer aux occupations ménagères que lui imposent la présence d'un mari, impavide dans sa virilité, et celle des six enfants qu'elle et lui ont faits à la gloire de leur dieu, de rester seule dans son immeuble. Seule ou presque : en bas, la concierge écoute la radio qui diffuse l'événement, et en face, un homme est assis à sa table. C'est chez lui qu'Antonietta sonne, confuse, à la recherche de son oiseau qui s'est échappé. Comment pourrait-elle deviner que Gabriele, ancien speaker de la radio nationale qui, sous un vague prétexte, frappe un peu plus tard à sa porte, songe à se tuer ? Scandalisée par cet homme dont les propos désabusés et antifascistes la choquent et l'attirent en même temps, Antonietta en vient à s'offrir à lui. Mais Gabriele, homosexuel, la repousse. Humiliée, furieuse, Antonietta le frappe, le chasse puis, prise de remords, retourne chez Gabriele. L'une face à l'autre, ces deux solitudes se confient maintenant, s'épanchent, s'étreignent même, maladroitement. Transfigurée, éperdue, Antonietta rentre chez elle. Mari et enfants dînent, l'enthousiasme aux lèvres. Antonnietta ne les écoute plus. La vraie vie, à présent, c'est cette fenêtre, en face, cette silhouette qu'elle contemple sans se lasser, avec tendresse. Gabriele a fini de boucler sa valise. Deux policiers en civil l'encadrent. Sans un regard pour la femme, Gabriele part vers la déportation réservée aux homosexuels. Lentement, Antonietta rejoint son mari dans le lit conjugal.
© Les fiches du cinéma 2003
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Exploitation

Tournage

Dates de tournage

Début : 13 décembre 1976
Fin : 18 février 1977

Lieux de tournage

Palmares