La Pelota vasca, la piel contra la piedra (2003) Julio Medem

La Pelote basque, la peau contre la pierre

Pays de productionEspagne
Sortie en France01 septembre 2004
Procédé image35 mm - Couleur
Durée115 mn
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Générique technique

RéalisateurJulio Medem
Assistant réalisateurMontse Sanz
ScénaristeJulio Medem
Société de production Alicia Produce (Madrid)
ProducteurJulio Medem
ProducteurKoldo Zuazua
Directeur de productionKoldo Zuazua
Distributeur d'origine Colifilms Diffusion
Directeur de la photographieJavier Aguirre
Directeur de la photographieRicardo de Gracia
Directeur de la photographieJon Elizegi
Ingénieur du sonAlfredo Díaz
MixeurAlfonso Pino
Compositeur de la musique originaleMikel Laboa
Compositeur de la musique originaleJosetxo Silguero Gorriti
Compositeur de la musique originalePascal Gaigne
Compositeur de la musique originaleIker Goenaga
MonteurJulio Medem

générique artistique

Bernardo Atxaga(dans son propre rôle)
Xavier Arzalluz(dans son propre rôle)
Mariano Ferrer(dans son propre rôle)
Ramón Saizarbitoria(dans son propre rôle)
Carlos Garaikoetxea(dans son propre rôle)
Txetxo Bengoetxea(dans son propre rôle)
Ramón Alzate(dans son propre rôle)
Javier Elzo(dans son propre rôle)
José Ignacio Ruiz de Olabuénaga(dans son propre rôle)
Marixabel Lasa(dans son propre rôle)
José Antonio Ardanza(dans son propre rôle)
Kirmen Uribe(dans son propre rôle)
Jean Haritschelhar(dans son propre rôle)
Ramón Etxezarreta(dans son propre rôle)
Arnaldo Otegi(dans son propre rôle)
José Ángel Cuerda(dans son propre rôle)
Iñaki Ezkerra(dans son propre rôle)
Jesus Altuna(dans son propre rôle)
Ander Manterola(dans son propre rôle)
José María Satrustegi(dans son propre rôle)
Xavier Eguzkitze(dans son propre rôle)
Antonio Elorza(dans son propre rôle)
Eduardo Madina(dans son propre rôle)
Antoni Batista(dans son propre rôle)
Pablo Mosquera(dans son propre rôle)
Imanol Zubero(dans son propre rôle)
Felipe González(dans son propre rôle)
Begoña Errazti(dans son propre rôle)
Javier Sádaba(dans son propre rôle)
Iñaki Gabilondo(dans son propre rôle)
Javier Ortiz(dans son propre rôle)
Antonio Álvarez Solís(dans son propre rôle)
Tomás Urzainqui(dans son propre rôle)
Alberto Catalán(dans son propre rôle)
Juan Pablo Fusi(dans son propre rôle)
Iulen de Madariaga(dans son propre rôle)
Daniel Múgica(dans son propre rôle)
Juan José Ibarretxe(dans son propre rôle)
Patxi Zabaleta(dans son propre rôle)
Odon Elorza(dans son propre rôle)
Jean Grenet(dans son propre rôle)
Jean-Louis Davant(dans son propre rôle)
Hur Gorostiaga(dans son propre rôle)
Iñaki Villota(dans son propre rôle)
Sabino Avestarán(dans son propre rôle)
Fernando Reinares(dans son propre rôle)
Txerna Montero(dans son propre rôle)
Txomin Ziluaga(dans son propre rôle)
Cristina Sagarzazu(dans son propre rôle)
Patxi López(dans son propre rôle)
Juan Manuel Eguiagaray(dans son propre rôle)
Txiki Benegas(dans son propre rôle)
Gregorio Peces-Barba(dans son propre rôle)
Anika Gil(dans son propre rôle)
Eva Suárez(dans son propre rôle)
Teo Santos(dans son propre rôle)
Joseba Arregui(dans son propre rôle)
Carmen Galdeano(dans son propre rôle)
Alec Reid(dans son propre rôle)
Jonan Fernández(dans son propre rôle)
Antxon Lafont(dans son propre rôle)
Ramón Zallo(dans son propre rôle)
Javier Angulo(dans son propre rôle)
Gotzone Mora(dans son propre rôle)
Ana Urchueguía(dans son propre rôle)
Fermín Muguruza(dans son propre rôle)
José María Garmendia(dans son propre rôle)
Javier Madrazo(dans son propre rôle)
Paco Etxeberría(dans son propre rôle)
Harry Barnes(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Voilà sans doute l'archétype du "film-dossier". Et presque au sens littéral. En effet, La Pelote basque s'apparente à une espèce d'énorme pavé austère, bourré d'informations, et complet jusqu'à l'indigeste par devoir de rigueur. Le dossier dont il est question ici est celui du Pays basque et des conflits qui l'agitent. Afin de dépassionner le débat et de le recentrer sur son véritable enjeu et son aspect le plus positif (la terre basque, sa particularité, sa beauté), Julio Medem a demandé à ses intervenants de quitter leurs contextes individuels pour venir parler dans des décors naturels. Ainsi, sur cet arrière-plan d'un pays présenté par fragments, se mêlent les points de vue les plus divers. Des personnalités directement impliquées (Julien Madriaga, cofondateur de l'ETA, Felipe González, ancien Premier ministre espagnol, des victimes ou parents de victimes du terrorisme, etc.), des artistes ou intellectuels basques, ou encore des témoins plus extérieurs, comme Alec Reid, porte-parole des pourparlers pour la paix en Irlande du Nord. A travers eux, ce sont non seulement des points de vue divergents qui s'affrontent, mais aussi toutes les manières d'envisager la question (de façon intellectuelle, émotionnelle, idéologique, raisonnable, etc.) qui se télescopent. Il résulte de tout cela le sentiment que le cinéaste s'est montré à la hauteur de son devoir d'objectivité et d'ouverture. Mais également une impression de confusion totale. En effet, dans ce flot de paroles, il est difficile de bien identifier qui est qui. De plus, si la construction semble chercher à être simple (souvent on en revient à l'évolution chronologique du conflit), elle ne parvient pas à se retenir de dévier dans des digressions déroutantes. S'il s'inscrit dans une démarche pédagogique, on peut donc dire que le film est raté. Car il ne nous intéresse et ne nous touche que par fragments. Le reste du temps, il nous perd en nous submergeant d'informations. Mais, au fond, peut-être le but de ce film est-il autre. En effet, l'objectif de Medem est sans doute moins de "sensibiliser" que de tenter un geste pacifiste, adressé à ses compatriotes basques. En effet, par cette accumulation de voix, le film tente de donner l'illusion d'un dialogue, afin de pouvoir, peut-être, susciter chez certains l'envie de l'engager réellement. Il faut dire que Medem (Les Amants du cercle polaire, Tierra, Lucía y el sexo) est un idéaliste, on le sait. Et, d'ailleurs, dans les rares moments où le film quitte son austérité (par exemple dans les travellings avant qui ouvrent et clôturent le film), on retrouve avec plaisir le fameux lyrisme, à la fois "too much" et généreux, de ce cinéaste d'ordinaire si épidermique.|#|#
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